La HELHa à Braine-le-Comte accueillait cette semaine l'expo "Contes au carré". Pour les étudiants futurs instituteurs, c'était l'occasion de passer à la pratique en animant cette expo face à des enfants de 5 à 12 ans.
Exposition "Contes au carré"
Une expérience enrichissante pour les étudiants de la HELHa
Une première mise en situation pour les étudiants
L’exposition "Contes au carré", inspirée de l’univers du célèbre auteur Loïc Gaume, s’est installée à la Haute École Louvain en Hainaut (HELHa) de Braine-le-Comte. Destinée aux enfants de 5 à 12 ans, elle a offert aux étudiants en formation d’instituteur une opportunité unique d’animer des ateliers pédagogiques en situation réelle.
"Ce sont les étudiants de première année qui sortent d’un stage d’observation. Ici, c’était leur mettre le pied à l’étrier pour animer, pour la première fois, un groupe d’élèves."
- Benoit Wautelet, maître-assistant en français à la HELHa.
Laura Piscotta, étudiante en première année, partage son enthousiasme :
"Les enfants étaient très attentifs. Ils étaient créatifs et nous ont souvent posé des questions. Franchement, ils ont adoré l’activité."
Une formation adaptée aux défis de demain
Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la réforme de la formation initiale des enseignants, qui passe désormais à quatre ans. Les futurs instituteurs doivent être capables d’enseigner à des élèves de 5 à 12 ans, ce qui impose une adaptation dès la première année de formation.
"Avec cette réforme, les instituteurs doivent pouvoir enseigner à des enfants de maternelle comme à des élèves de primaire. On les met donc dès la première année face à ces différents publics."
- Benoit Wautelet.
Laura Piscotta explique les défis rencontrés :
"Avec les tout-petits, par exemple, il faut adapter son vocabulaire. C’est un véritable apprentissage."
Une vocation parfois mise à l’épreuve
Malgré leur motivation, certains étudiants expriment leurs inquiétudes face à l’évolution du métier. Les réformes politiques et sociales, en particulier, soulèvent des questions.
"Je suis très motivée, c’est une vocation depuis toujours. Mais ce qui se passe au niveau politique, ça me fait peur. Je me demande comment ce métier va évoluer."
- Prune Jenet, étudiante en première année.