La problématique du pont Capitte à La Louvière a été abordée ce mardi en Commission au Parlement de Wallonie. Le Député wallon et Chef du groupe Les Engagés, François Desquesnes, a interrogé le Ministre des Infrastructures Philippe Henry au sujet du Pont Capitte. Après 4 années d’attente, une solution technique est enfin sur la table mais sa concrétisation sera un véritable contre-la-montre.
De nombreuses questions et inquiétudes découlent du danger que représente aujourd’hui cet ouvrage d’art. Le Pont Capitte est arrivé en fin de vie. A un tel point que, pour éviter qu’il ne s’écroule, la Région a pris des mesures pour limiter le trafic lourd.
La Région avait également avancé un calendrier indiquant que toutes les études nécessaires seraient rendues début d’année 2023 et que les travaux pourraient dès lors être réalisés entre 2023 et 2025.
La question était de savoir si le calendrier annoncé par la Région sera tenu. Le Député a rappelé que les subsides européens avaient déjà été perdus il y a quelques mois étant donné qu’aucune solution ne pouvait être concrétisée en 2022. Par ailleurs, les mesures imposées par la vétusté du pont deviennent de plus en plus lourdes : saga des portiques, déviation partielle des bus,…
En réponse, le Ministre Henry a annoncé que la demande de permis pour le nouveau pont venait d’être déposée chez le fonctionnaire délégué ce 14 mars. Selon le Ministre, il existe un accord sur une solution proposée et le permis devrait donc être octroyé durant cette année 2023. Le Bureau d’études a entamé la phase de projet d’exécution qui devrait aboutir pour le mois d’août prochain à la rédaction d’un dossier permettant le lancement d’un appel d’offres pour la réalisation des travaux.
Le démarrage des travaux début 2024 reste donc réaliste et la mise en œuvre du nouveau pont est envisageable vers la fin 2025.
Le Ministre a également annoncé la mise en place d’un pont provisoire vers la fin du mois de juin prochain entre la rue Falise et la rue du Tir.
Rédaction web