Comme chaque année vient le temps du bilan pour la Zone de police de La Louvière. Un rapport d'activités qui contient toutes les informations relatives à l'année écoulée. Ici, en l'occurrence 2020, 12 mois qui n'ont pas été de tout repos pour les équipes, Covid-19 oblige. Une crise qui a eu un impact, à tous les niveaux. Tant au niveau émotionnel qu'au niveau des chiffres. Comme vous allez le constater dans cette séquence.
2020 n’est clairement pas une année comme les autres. En première ligne, les Zones de Police qui ont dû veiller au respect des règles sanitaires. Face à une population privée de ses libertés, celles-ci ont souvent joué le mauvais rôle. C’est en tout cas le sentiment qui prédomine au sein des équipes.
Une crise qui a eu un effet positif de manière générale, cette fois, sur la criminalité. Cela s’est vérifié également sur nos routes où le nombre d’accidents a fortement diminué ces derniers mois.
11779 faits ont été enregistrés en 2020 soit une baisse de 19% par rapport à 2019. Augmentation en revanche, de la cybercriminalité. Sans oublier, les problèmes intrafamiliaux dont la nature de la violence s'est intensifiée durant cette période de confinement.
La crise sanitaire ce sont 1200 infractions Covid constatées entre mars et décembre 2020. Une crise qui leur a coûté 207.000 euros en achats et aménagement divers. Et la Police Administrative dans tout cela ? Elle, qui vise toute problématique liée au maintien de l’ordre public, compétence des communes.
Ce que l’on retiendra également de cette année, c’est le lancement des bodycams. Pour rappel cette Zone de Police est l’une des premières à avoir adhéré au projet. Autre challenge, l’Euro qui se profile et avec lui, les différentes mesures qui seront appliquées.
Une Zone de Police qui réhabilitera ses infrastructures dont une partie du site de Baume. Il y a aussi ce projet de la gare ainsi que la délocalisation des bureaux de Strépy-Bracquegnies vers la Cité de la Renaissance.
B. Maton