Le projet s’est mis en place en 2011 et depuis, la biennale Motamo ravit des kyrielles d’élèves et de professeurs avec des livres, des planches, et même une histoire animée, un kamishibaï « théâtre de papier, le tout gravé et imprimé par les élèves de la section arts plastique de l’APLL ou envoyé par des partenaires d’au-delà des frontières. Cette année, la biennale prenait place au Daily-Bul, un musée parfaitement en phase avec le livre original.
Bateaux, le thème de cette année a été inspiré par El batiâ moûrt soû, traduction en wallon du Bateau ivre. Il aborde déjà le surréalisme, alors qu’Achille Chavée est embarqué lui-aussi grâce à la traduction en images animées de l’un de ses textes.
Le Daily-Bul ouvre donc grand ses portes à Motamo dans l’esprit de l’édition, du livre, du voyage. L’imagination prend le pouvoir et surtout, le projet pédagogique mis en place il y a 10 ans à l’athénée provincial de La Louvière prend le grand large en partenariat avec des contrées de plus en plus lointaines.
Si le thème change, si les techniques se font de plus en plus variées, l’esprit reste le même. D’abord ces échanges avec des villes à l’étranger, ensuite les visites guidées réalisées par les élèves eux-mêmes. Elèves qui, rappelons-le, travaillent sur Motamo durant leurs deux dernières années du secondaire. Ici, le théâtre de papier ou Kamishibaï en japonais.
Malgré la pandémie et la défection des Irlandais, les projets de voyages ne manquent pas pour cette exposition qui a décidément le vent en poupe. Dernier partenaire en date : l’Australie.
Si vous désirez découvrir l’univers coloré, graphique, narratif et multiculturel de Motamo, ne manquez pas cette édition au Daily-Bul qui se termine déjà le 30 mai prochain.
N. Roland