Le chant des bosses prenait forme samedi dernier à Bracquegnies et à Trivières. Il s’agit de préparer un concerto pour le spectacle qui se déroulera au mois de septembre sur le terril du Quesnoy à Trivières. L’événement s’inspire des bosses, qu’elles soient montagnes ou terrils. Michel De Backer et Carlo Schirosi.
Ambiance particulièrement musicale dans le studio du centre indigo à Bracquegnies. On y prépare un concerto pour les 11 et 12 septembre. Chanteur et clarinettiste s’harmonisent pendant que les clochettes de la montagne tintent.
J’écoute ce que les cloches font, les cors et je fais beaucoup d’improvisation explique Aurélie Charneux, Clarinettiste
Monsieur Zo présentera ce futur spectacle en haut du terril du Quesnoy comme une montagne de la mémoire loin d’être stérile. Un terril à la fois refuge et dormant.
On pense monter un piano à queue en haut, mais il faut un accordeur pendant les 2 jours s’inquiète M.Zo, metteur en scène « Le Chant des Bosses »
Une énorme bosse œuvre de l’activité humaine. Comme d’autres bosses où le public sera invité à participer et monter pas à pas comme on monte dans la montagne. Les cors de la montagne seront là avec leurs mystères. Leur apparition à La Louvière devient coutumière.
Ce sont des cors des Alpes il y en as en France, en Suisse et bien sûr en Allemagne. Explique Raymond Debroux, « Les cors des Alpes »
Le «Chant des Bosses » que leurs créateurs présentent comme une improvisation au sommet de l’incroyable. Un chant ensorceleur ou la bosse du gille ne sera pas loin.
J’essaie de correspondre avec le scénario envisagé par M.ZO explique Jean-Jacques Renaut
Compositeur « Le Chant des Bosses »
Rendez-vous est donc pris début septembre pour gravir le terril de Trivières au chant des bosses et participer au spectacle en tant qu’acteur pour y trainer sa bosse un tant soit peu lunaire.
Le public devra participer en faisant tinter les clochettes. Ce sera lunaire. Dit Thierry Ergot
De l’Orchestre lunaire