Le 6 juin, plusieurs entités concernées par les PFAS, dont Soignies, apprenaient via le ministre Coppieters que les citoyens étaient invités à ne plus consommer les œufs de poulailler. Dans la cité des Carriers, seules deux rues sont concernées.
Le 6 juin dernier, sur Matin Première, le Ministre wallon de la Santé Yves Copietters rappelait la recommandation du Conseil Scientifique Indépendant (CSI) qui invitait les citoyens des communes concernées par la problématique des PFAS à éviter de consommer les œufs issus de poulaillers domestiques.
La ville de Soignies étant concernée par cette annonce, la bourgmestre Fabienne Winckel a été sollicitée à plusieurs reprise à ce sujet et a décidé d'interpeller le Cabinet du Ministre.
Elle a d'abord demandé si tout le territoire de Soignies était concerné ou uniquement les deux rues visées par le biomonitoring humain, à savoir la rue d’Ecaussinnes et le chemin de la Quenast à Naast.
Elle s'est également interrogée sur l'utilité ou non d'organiser une campagne d'information ou de communication auprès de la population.
Seules les deux rues sont concernées
Le 18 juin, la bourgmestre de Soignies a reçu une réponse du cabinet.
La Ville de Soignies est concernée par la mesure de précaution uniquement pour les rues qui ont reçu de l’eau via le Feeder du Hainaut, et donc ce sont les mêmes que celles définies pour le biomonitoring humain.
Cela signifie que seules les habitations situées rue d’Ecaussinnes et chemin de la Quenast à Naast sont concernées par cette recommandation de précaution. Les habitants de ces rues sont invités à ne pas consommer les œufs de leurs poules.
Pour toute question, les citoyens peuvent contacter l’administration communale ainsi que l’administration wallonne qui suit ce dossier.
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