Depuis 1980, l'ASBL Odile Henri fonctionne toujours à plein régime. Malgré les nombreuses campagnes de sensibilisation, le constat est toujours le même : il manque des familles d'accueil, plus de 600 en Wallonie-Bruxelles.
72 enfants, 72 vies et 72 familles, voilà le quotidien de ces travailleurs sociaux qui font tout pour offrir une vie meilleure à ces enfants. Retirés à leurs parents par le juge, ils sont placés dans des familles d'accueil. Un travail journalier, au cas par cas.
Et des travailleurs sociaux qui sont en recherche constante de familles d'accueil. Entre les sensibilisations à la cause et les entretiens avec les familles ou futures familles d'accueil, le quotidien est bien rempli.
Les familles d'accueil sont vitales à la vie et à l'avenir de chaque enfant. Régulièrement, les parents accueillants discutent avec l'équipe des évolutions de l'enfant. Offrir une structure familiale à un enfant dans le besoin, c'est un véritable engagement.
Et même si ce n'est que de manière temporaire, les parents d'accueil s'attachent à l'enfant. Le plus important, c'est d'accepter directement que cet enfant n'est pas le sien, même si c'est dur.
Si vous êtes tenté par l'aventure de famille d'accueil, n'hésitez pas à contacter l'ASBL Odile Henri ou à vous rendre sur leur site Internet FAOH.be. Accueillir un enfant chez soi pendant quelque temps, c'est parfois tout ce qu'il faut pour sauver une vie.