Cette année, nous célébrons les 75 ans de la Déclaration universelle des Droits de l'homme. Un anniversaire que le Plan de Cohésion Sociale de la ville de La Louvière entendait célébrer d'une manière très symbolique. Tout a débuté ce vendredi matin avec, sur la place Maugrétout, un rassemblement d'écoliers pour un lâcher de ballons, première étape d'une matinée bien rythmée. Audrey Decroës et Thomas Jadin ont assisté à ce premier rendez-vous.
Une fois n'est pas coutume, en ce vendredi matin pour quelque 300 enfants, la journée d'école a débuté sur la place Malgré-Tout. Et pour cause, à l'approche de ce 10 décembre, un événement important devait être célébré.
« Ici, on est venu pour les 75 ans des droits de l'homme. Et pour les droits de l'enfant, pour les droits de l'homme, parce que c'est trop beau. Pour le 75ᵉ anniversaire des droits de l'homme, pour expliquer un peu aux plus jeunes, par exemple, ce que c'est et pourquoi est-ce qu'on a le droit de parole » expliquent plusieurs écoliers présents.
À l'origine de cette matinée de sensibilisation, le Pacte de cohésion sociale de La Louvière qui tenait à fêter cet anniversaire précisément avec ce public, les enfants.
« On a spécialement voulu faire participer les écoles parce que c'est vraiment à cet âge-là qu'on peut justement les sensibiliser à tous ces droits. Et donc, au travers de cette matinée, ils auront l'occasion de parcourir les 30 articles de la Déclaration universelle des droits de l'homme. Et donc voilà, ils vont réaliser tout au long de cette matinée, différents ateliers, différentes activités pour justement leur faire prendre conscience de tous ces droits » présente Malizia Padourek, chargée de projets pour le PCS de La Louvière.
Pour ce faire, plusieurs partenaires, dont le groupe local d'Amnesty International. Pour ses représentants, la présence et la participation de ce jeune public sont primordiales.
« C'est vraiment très, très important, justement, comme c’est le 75e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l'homme, que les enfants sachent ce que c’est et qu'ils puissent être conscients qu'on travaille pour défendre les droits de l’homme, de la femme et des enfants » déclare Annick Lambot, la représentante de la locale louviéroise d’Amnesty International.
Les droits de l'homme, de la femme, des enfants, de très grands mots. Et si les écoliers ne savent pas toujours le contenu qui se cache derrière ceux-ci, ils ont tout à fait conscience de leur valeur.
« Moi, je trouve que c'est important pour un peu tout le monde. Et je trouve que ça c'est chouette à faire des activités pour apprendre et tout. C'est la liberté. C'est le jour où, en fait, l'homme a le droit de faire ce qu'il veut » explique quelques écoliers.
Et pour faciliter la compréhension, c'est toute une matinée d'activités qui attendait les écoliers. A public particulier, animations particulières.
« On essaie de faire avec eux, des ateliers de sensibilisation. On fait des jeux, on fait des échanges aussi entre eux. Et voilà. Donc c'est vraiment une collaboration avec les enseignants aussi. Ce qui est important aussi, c'est que les enseignants sont très conscientisés aussi grâce à ça » ajoute la représentante d’Amnesty International.
Des enseignants qui n'avaient pas attendu ce vendredi pour aborder le sujet avec leurs élèves.
« 3 personnes pour qui on a voté vont réciter un poème. On a fait des panneaux sur le droit d'aller à l'école, c'est ça » concluent deux élèves.
Mais avant de se plonger dans cette matière à un moment symbolique très attendu par les enfants, un gigantesque lâcher de ballons. Une belle manière de susciter l'enthousiasme et la curiosité de ces jeunes esprits d'ores et déjà acteurs de notre démocratie.