Dans quelques jours, vous serez nombreux à vous rendre dans les cimetières de notre région. Des lieux de recueillement de plus en plus verts, une transition qui demande du temps et de la patience, l'occasion pour nous de mettre en lumière un métier de l'ombre : fossoyeur.
Cela fait quatre ans aujourd'hui que Massimo est fossoyeur, il y a trois ans, l'homme reprend en main le cimetière de Maurage et met en place sa verdurisation. Aujourd'hui, le gravier a presque complètement cédé sa place au trèfle, une transformation qui a nécessité de nombreux aménagements.
Premièrement, une remise en ordre totale de l'infrastructure, car c'était en désordre. Avance Massimo Aquilino, fossoyeur du cimetière de Maurage. Ensuite, il y a eu l'arrivée du trèfle et de cette verdure, donc on a changé notre façon de travailler avec plusieurs objectifs pour avoir plus de verdure.
Le trèfle plait
Plus de vert pour rendre ce lieu de recueillement moins lugubre et permettre aux personnes qui viennent s'y recueillir de s'y sentir comme dans un jardin. Ici, à Maurage, l'objectif est atteint.
Déjà, c'est beaucoup plus propre ! Se réjouit une visiteuse. Avant, il y avait beaucoup de mauvaises herbes, mais maintenant avec le trèfle, c'est beaucoup mieux.
C'est super ! Nous dit un couple venu se recueillir. Quand on venait avant, c'était exécrable avec la terre, on avait de la boue sur nos chaussures, maintenant, c'est beaucoup mieux.
Maurage, oui, mais le reste ?
Cette verdurisation des cimetières de l'entité louviéroise a été lancée avec le plan cimetière, et même si à Maurage, ce nouveau look plait, d'autres cimetières comme celui de Braquegnies sont pointés du doigt. Plusieurs paramètres sont à mettre en cause.
On rencontre des difficultés avec les matériaux des cimetières. Témoigne Antonio Gava, échevin des travaux et des cimetières de la ville de La Louvière. Certains sont faits avec de l'argile, d'autres de la terre noire, donc il a fallu s'adapter. Ici, on arrive à avoir un résultat après 3 ans, mais il faut aussi tenir compte de la météo et des précipitations de cette année qui favorisent la pousse des mauvaises herbes.
Un cimetière entretenu par la passion
Mais si à Maurage, les avis quant à l'entretien du cimetière sont si positifs, c'est en grande partie grâce à l'implication de son fossoyeur. Massimo a pris plusieurs initiatives pour rendre le lieu le plus convivial possible et est presque décrit comme un artiste par ses visiteurs.
J'ai voulu apporter des niveaux différents, marquer les allées par rapport aux tombes. Je me suis amusé pour que ça soit beau.
Une passion motivée par le partage et le respect qui permettra au cimetière d'être impeccable pour la Toussaint.
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