Ce 14 novembre est la Journée mondiale du diabète. L'occasion de faire la lumière sur cette maladie chronique aux effets redoutables si elle n'est pas dépistée assez tôt. Un véritable enjeu de santé publique qui était au cœur des discussions ce matin, dans le hall de l’hôpital de Jolimont.
Qu’ils soient diététiciens, infirmiers ou encore kinésithérapeutes, ces professionnels de la santé sensibilisaient et dépistaient gratuitement les patients réceptifs qui passaient par là.
Des patients venus un peu par hasard, parce que l'occasion se présentait. Si la plupart n'avaient aucune raison de s'inquiéter, d'autres ont tout simplement découvert au détour de ce test de dépistage, que leur glycémie n'était pas vraiment dans la norme.
Elle doit se situer en dessous de 100 mg / dL de sang. Cela se fait à l'aide d'un lecteur de glycémie. Entre 100 et 126 on est sur une intolérance glucidique. Au dessus, on est dans une découverte de diabète.
On l'appelle le tueur silencieux, le diabète qu'il soit de type 1 ou de type 2. Un mal qui affecte notre corps à bien des niveaux. Certains vivent avec depuis leur plus jeune âge, d'autres le développent un peu plus tard et ce pour toute une série de raisons.
Le type 2 est un diabète que l'on attrape avec le temps, selon l'hygiène de vie, il peut être héréditaire. C'est celui là que l'on dépiste le plus aujourd'hui.
Certains signes doivent alerter. Comme le fait de boire énormément, une envie fréquente d'uriner ainsi qu'une perte de poids inexpliquée.
On dit le sport mais il ne faut pas se fixer sur quelque chose d'inatteignable, il vaut mieux avoir une activité physique régulière. Il faut trouver ce qu'il nous plait.
Le sucre et les graisses, c'est ce qu'il faut revoir, on interdit rien, il faut manger de tout mais manger en petites quantités.
Le traitement du diabète de type 1 repose sur l'injection d'insuline. Pour le type 2, c'est avant tout une question d'hygiène de vie, bien s'alimenter mais aussi bouger.
Il faut adopter les bons gestes afin d'éviter ou d'atténuer les complications liées au diabète, comme la cécité, l'insuffisance rénale ou encore les maladies cardiovasculaires. Cette journée mondiale a permis de sensibiliser un public très réceptif.