Une longue réunion de conciliation organisée à la demande de la CSC bâtiment - industrie & énergie (CSCBIE) et de la CGSLB a finalement abouti à la conclusion d'un accord sur les mesures de sécurité au travail dans le secteur de la construction. Le protocole initial, signé par la Centrale Générale de la FGTB, contenait selon eux, deux éléments totalement inacceptables.
La CSCBIE et la CGSLB ne pouvaient accepter que plusieurs ouvriers de la construction se retrouvent ensemble dans une camionnette pour se rendre sur chantier avec seulement un masque comme équipement de protection. De plus, un ouvrier qui enlevait son masque sur le chantier, risquait d'être écarté et sanctionné.
Les négociations furent "difficiles et laborieuses" suite au refus de la FGTB d'accepter des modifications à son texte comme le précise les deux parties. Il a finalement été convenu de considérer les fiches de prévention comme faisant partie intégrante de l'accord. Au travers de ces fiches, les points névralgiques ont été corrigés et leurs préoccupations ont donc été prises en compte.
"Si la distanciation sociale ne peut être respectée durant le transport collectif, il convient, soit de limiter le nombre de personnes dans le véhicule, soit d'installer un écran de protection et de prévoir un masque pour chaque travailleur. De plus, l'employeur doit prendre des mesures d’hygiène, comme la mise à disposition de gel hydroalcoolique, une aération suffisante et un nettoyage régulier du véhicule. La réalisation d'une analyse de risques est également rendue obligatoire." Patrick Vandenberghe, président de la CSCBIE.
"Dans la première version du protocole, l'ouvrier de la construction qui ne portait pas son masque pouvait être écarté du chantier et sanctionné. Avec ce nouvel accord, arrêter les travaux jusqu'à ce que l'ouvrier ait mis son masque est suffisant." Johan Vandycke, responsable sectoriel national de la CGSLB.
Rédaction WEB