Wim De Paepe, le para-triathlète Carniérois rejoindra la capitale française la veille du début des Jeux Paralympiques. A peine rentré de stage, nous l’avons rencontré chez lui avant le grand départ… 2004-2024, une seconde expérience 20 ans plus tard ! Une chose est sûre, le sportif est impatient.
Wim De Paepe, un para-triathlète Carniérois, se prépare à vivre l'un des plus grands défis de sa carrière : les Jeux Paralympiques de Paris. La valise n'est pas encore bouclée, mais une chose est sûre, Wim prendra bientôt la direction de Paris, où il espère briller.
Montée en puissance
À quelques jours du grand départ, le stress commence à se faire sentir chez Wim.
Le stress monte doucement. Je fais un peu de projections mentales, mais il faut juste ne pas trop en faire.
Depuis plusieurs semaines, il suit un régime drastique, alliant alimentation contrôlée, sommeil régulier et entraînements intensifs pour optimiser sa préparation.
J'ai terminé un gros bloc d'entraînement en altitude il y a quatre jours, et maintenant, on diminue le volume tout en augmentant l'intensité. C'est l'affûtage, on diminue le volume global, mais on garde une intensité élevée.
Bien que ce type d'entraînement puisse être éprouvant, Wim ressent les effets bénéfiques :
Au retour de Font Romeu, j'étais vraiment bien. Maintenant, j'ai un petit coup de mou, mais c'est normal après une charge importante.
Exigent dans trois disciplines
Pour exceller dans un triathlon, il faut être performant dans les trois disciplines : la natation, le vélo, et la course à pied. Le Carniérois ne fait pas exception à cette règle, et il se prépare rigoureusement.
En natation et course à pied, je me sens bien. Le vélo en altitude était un peu plus difficile, avec des séries en deçà de ce que je recherchais, mais c'était tout de même correct. L'essentiel est que tout soit au top le jour J.
Le 1ᵉʳ septembre, Wim se jettera à l'eau pour le triathlon qui débutera au Pont Alexandre III, traversera les Champs-Élysées à vélo et longera les Invalides en course à pied.
Une préparation minutieuse et des incertitudes
Avant d'arriver à Paris, Wim montera à bord de l'Eurostar le 27 août. Une fois sur place, tout est minutieusement planifié : entraînements dans différentes zones, reconnaissance du parcours, et préparation mentale. Mais des incertitudes subsistent, notamment concernant la Seine.
En ce moment, en para-triathlon, il y a un gros souci avec le débit de la Seine. S'il dépasse 235 mètres cubes par seconde, un plan B sera envisagé, avec potentiellement une distance de nage modifiée ou même un duathlon.
Bien que ces changements potentiels soient perturbants, Wim reste concentré sur ce qu'il peut contrôler
Je me projette sur le fait que tout va se dérouler normalement. Je ne peux pas contrôler ces éléments, donc je me concentre sur mon entraînement pour arriver frais et en forme.
Les attentes et l’excitation
À l’approche des Jeux, l'excitation est palpable. Wim, qui a participé aux Jeux il y a 20 ans, attend avec impatience de voir les différences avec cette édition.
J'attends avant tout une performance sportive optimale. Après, pour le classement, on verra.
Pour Wim, l’objectif est clair : donner le meilleur de lui-même dans les trois disciplines et ne rien regretter.
Si je fais mon maximum et que je n'ai aucun regret, alors je serai satisfait, peu importe le classement.