Nous faisons face à la vague dite Omicron et le pic devrait être atteint dans les prochains jours. Si un record de contaminations est connu au sein de la population adulte, il en va de même chez les enfants, touchés par ce variant, présents eux aussi dans les centres de testing au même titre que leurs parents. A Jolimont, petite visite chez le pédiatre afin de faire le point sur la situation.
En cette période hivernale, le nombre de consultations est toujours plus important qu’à n’importe quel moment de l’année. Les maladies saisonnières et symptômes grippaux ont toujours poussé les parents à consulter, et cela même, bien avant l’apparition du Covid.
« De recrudescence, vraiment de hausse non. Nous sommes dans un schéma d’hiver classique. Par contre la proportion de consultations ayant un lien avec le Covid est grande. » Précise Laurie Lecomte, pédiatre à l’hôpital de Jolimont.
Laurie Lecomte et ses confrères accueillent ici, au sein même de l’hôpital de Jolimont, de jeunes patients pour un suivi classique, une vaccination ou encore une prise de sang. En revanche, les enfants présentant de la fièvre, sont directement redirigés vers les services d’urgence afin de proposer deux flux de patients bien distincts.
« Et si l’enfant doit être testé, cela se fait dans la foulée de sa consultation, aux urgences. »
La vaccination contre le Covid-19 qui s’adresse aux enfants de 5 à 11 ans est un geste qui ne peut s’effectuer que dans l’un des centres de la région prévu à cet effet. Et face à cette vague Omicron, les enfants sont tout aussi vulnérables que les adultes. Ce qu’il se passe chez les uns est le reflet de ce qu’il se passe chez les autres.
« Le testing est très massif pour le moment, le taux de positivité aussi. On le voit tant nos consultations que dans nos hospitalisations. »
« Ce sont des symptômes respiratoires, la fièvre évidemment, c’est le symptôme numéro 1, qui mettre la puce à l’oreille. »
« L’Omicron n’est pas vraiment différent des variants connus précédemment. Une infection dans la plupart du temps banale, de la fièvre pendant deux trois jours, un rhume, de la toux et tout rentre dans l’ordre sans traitement. Cela passe au bout de quelques jours. »
Et si hospitalisation il y a, les plus petits sont accompagnés d’un adulte et ce, 24h/24. Le coparent peut se rendre au chevet de son enfant, durant les heures de visite, sur présentation de son CST.
B. Maton