En 2021, en Belgique, près de 19000 personnes ont reçu un diagnostic d'accident vasculaire cérébral aigu. L'AVC, qui correspond à l’arrêt brutal de l'irrigation en sang d'une ou plusieurs zones du cerveau. Le CHU Tivoli a dédié une journée grand public à cette pathologie aux conséquences lourdes.
Prévenir, informer, rappeler les facteurs de risque liés à l'accident vasculaire cérébral, tels que le tabac, l'alimentation grasse, l'hypertension ou encore l'obésité. Voilà quelques uns des objectifs de la journée de l'AVC organisée par le CHU Tivoli. De la prévention donc qui passe également par la connaissance de signaux d'alerte que précise le neurologue Vincenzo Pignato.
Les symptômes de l'AVC sont généralement très brutaux. Ils sont caractérisés par des troubles du langage. Ils peuvent aussi être visibles, c'est à dire qu'on peut avoir la bouche de travers, l'inertie d'un membre, généralement la moitié du corps.
Des symptômes qui nécessitent l'appel du 112, une prise en charge rapide et, en cas de confirmation d'AVC, par le médecin urgentiste, le déclenchement d'une chaine de soins.
Dès que le patient arrive à l'hôpital, il est rapidement pris en charge par l'équipe infirmière et les urgentistes. Le neurologue qui sera sur place va rapidement évaluer l'importance de l'accident vasculaire. On va ensuite aller en imagerie, accompagner le patient pour réaliser l'imagerie et réaliser le diagnostic pour prendre une décision quant à la prise en charge thérapeutique aiguë.
Une prise en charge qui sera différente, donc, en fonction de l'origine de l'AVC mais aussi du temps écoulé depuis les premiers symptômes. Viendront ensuite 48 heures de surveillance sous monitoring dans une chambre équipée puis, selon les éventuelles séquelles, un suivi de long terme opéré par une équipe pluridisciplinaires composée de kinésithérapeutes, d'ergothérapeutes ou encore de logopèdes. Mais pour faire face à la pathologie, les équipes du CHU Tivoli et le docteur Pignato rappellent que le premier outil reste la prévention, à tout âge.
Les chiffres montrent qu'il y a une toute petite diminution grâce à la prévention. L'AVC peut apparaître à tout âge. Malheureusement, il y a des facteurs favorisants chez les jeunes. Par exemple, le cannabis et la cocaïne. Et puis il y a parfois des causes génétiques.
Considéré comme une urgence absolue, l'accident vasculaire cérébral touche près de 19000 personnes par an, en Belgique. Pour espérer en limiter les conséquences, lorsqu'il survient, chaque minute compte.