Après plusieurs semaines d’interruption pour cause d’entretien technique bisannuel des infrastructures du Point d’eau, les nageurs ont pu retrouver la piscine. Avec, nouveauté, l'installation d'un système de détection de noyade.
Avec ses 350.000 nageurs annuels, le Point d’eau est un lieu de sport et de loisir prisé. Une affluence qui nécessite la vigilance des maîtres-nageurs pour garantir la sécurité de la baignade. Depuis la réouverture de la piscine, ils bénéficient d’une aide technologique dans leur mission. Son nom : Poséidon. Katty Dardenne, directrice du Point d'eau, nous le présente.
C'est un système de détection de noyade qui consiste en une série de caméras placées sur le plafond du centre aquatique. Elle vont détecter quelqu'un qui serait inerte et immergé dans les zones de baignade. Dans les dix premières secondes de la noyade, un signal sonore va retentir et l'appareil va déterminer précisément le secteur dans lequel la noyade a lieu. C'est une indication très précieuse pour le maître nageur. Cela va lui permettre d'intervenir beaucoup plus rapidement.
Cout de l’installation : 370.000€ hors taxes dont 60% sont financés par la Région wallonne. Le solde est à la charge de Devllop, la régie communale autonome de la Ville de La Louvière, gestionnaire du point d’eau. Un investissement public dans l’infrastructure, assumé par ses responsables, dont Jacques Gobert, le président de Devllop.
Une infrastructure telle que celle-ci génère un déficit de l'ordre d'1.250.000 € par an. Il faut le savoir. Il est clair que si c'était rentable, les communes n'auraient pas à s'en préoccuper. Le privé le ferait bien évidemment. C'est un choix politique et nous l'assumons.
Avec ses nouveautés, le Point d’eau entend attirer les sportifs mais aussi les familles. Pour les accueillir le centre aquatique dispose désormais d’une mascotte officielle.