Des députés PS (Fédéral et Provincial) étaient en visite au Lycée provincial des Sciences et des Technologies. Avec la réforme de l'enseignement qualifiant porté par la majorité MR Engagés, des sections professionnelles pourraient disparaître.
Réforme de l’enseignement qualifiant : inquiétudes au Lycée provincial des Sciences et des Technologies de Soignies
Ce mardi 15 avril, plusieurs élus du Parti Socialiste, dont des députés fédéraux et un député provincial, se sont rendus au Lycée provincial des Sciences et des Technologies (LPST). Une visite sous le signe de l’inquiétude face à la réforme de l’enseignement qualifiant portée par la majorité MR - Les Engagés.
Cette réforme, actuellement en discussion, suscite de nombreuses craintes quant à l’avenir de certaines sections professionnelles. À Soignies, le LPST accueille 694 élèves répartis sur plusieurs implantations. Ici, la filière qualifiante est loin d’être un choix par défaut. « Ce n’est pas l’école de la dernière chance. La filière qualifiante est un choix, pas une voie de garage », insiste la direction.
Pourtant, plusieurs formations sont désormais menacées. La section coiffure ainsi que celle des techniciens en comptabilité, qui octroie à la fois le CESS et un certificat de qualification, pourraient être amenées à disparaître.
« Si nous ne changeons pas le cours des choses, si nous n’atteignons pas cette fameuse norme quantitative, nous risquons de voir trois sections impactées par ces mesures », alerte Sonia Dupont, directrice du LPST.
La réforme introduit également une réduction des normes d’encadrement, obligeant les établissements à faire des choix. Certaines sections accueillant peu d’élèves, bien qu’uniques, pourraient être supprimées. C’est le cas de la section tailleur de pierre, porteuse d’un savoir-faire régional spécifique.
Le PS tire la sonnette d’alarme
Présents sur place, les députés socialistes argumentent contre cette réforme.
« Nous sommes toujours prêts à réformer, mais ce qui est proposé par la ministre et le gouvernement MR - Les Engagés est vraiment absurde », dénonce Paul Magnette, député fédéral PS. « On a des jeunes motivés qui veulent se former dans des métiers en pénurie, et on les empêche. On parle de fermer des sections comme la taille de pierre, alors que c’est un savoir-faire régional. Ce gouvernement casse ce qui pourrait créer de l’emploi. »
Sur les différents sites du LPST, ce sont 113 enseignants qui œuvrent chaque jour auprès des élèves, dont un sur deux bénéficie d’un aménagement raisonnable. L’établissement mise sur l’inclusion et la diversité du public scolaire. Avec la réforme, la perte potentielle est estimée à 129 élèves.
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