En handisport, l’équipe des Mec’s Foot Fauteuil est en train de grandir. Le club compte plus d’affiliés qu’avant et les résultats se font sentir. Désormais, une équipe évoluera au top en D1 française et une autre moins aguerrie dans un championnat belge qui est en train de se structurer.
L’Équipe des Mec’s en Pleine Ascension
Depuis plus de 25 ans, l’équipe de foot fauteuil des Mec’s a traversé de nombreux hauts et bas. Aujourd’hui, elle continue sa progression, se maintenant en D1 française et développant une deuxième équipe pour participer au championnat belge en pleine expansion. Un véritable tournant pour ce club historique qui ne cesse de se réinventer.
Une Double Présence : France et Belgique
Les Mec’s ne se contentent pas de rester dans l’élite du championnat français, où ils évolueront à nouveau la saison prochaine. Désormais, le club alignera aussi une équipe dans un championnat belge, qui commence à gagner en visibilité. Pour Marianne Anskens, entraîneur de l’équipe, cette expansion est le reflet de l’évolution du foot fauteuil, mais aussi des défis qu’il représente.
"Oui, c’est vrai qu’il y a une petite compétition qui commence à se développer. Mais encore une fois, le foot fauteuil est un sport qui coûte très cher. Si on n’a pas les moyens financiers, on ne peut pas créer une équipe. Ici, on a deux équipes : une qui reste dans le championnat français, et l’autre qui va faire ses premiers pas en Belgique", explique Marianne Anskens.
Cette double participation représente un grand pas en avant pour le club, qui pourra offrir à ses jeunes joueurs de nouvelles opportunités de se mesurer à des équipes internationales.
Une Nouvelle Génération de Joueurs
L’essor du foot fauteuil attire de plus en plus de nouveaux joueurs. Arnaud, un Louviérois, a découvert cette discipline il y a un an, tandis que Julien, un ancien joueur, a décidé de revenir après une pause de dix ans. Tous deux sont motivés par le développement de compétitions structurées, un élément qui manquait par le passé.
Julien témoigne de cette nouvelle dynamique :
"Le fait de voir qu’il y a maintenant une compétition, notamment le championnat belge qui reprend, ça donne vraiment envie. À l’époque, c’était surtout des entraînements, il n’y avait pas cet esprit de compétition qu’on retrouve aujourd’hui."
Quant à Arnaud, il admet les défis que représente ce sport :
"C’est très compliqué au début, mais petit à petit, on apprend les techniques. Ça fait un an maintenant que je joue, et j’ai encore plein de choses à apprendre."
Une Histoire de Résilience et d’Excellence
Marianne Anskens, qui encadre l’équipe depuis des années, connaît bien les évolutions du foot fauteuil. Elle se souvient des moments de gloire et des périodes plus difficiles :
"J’ai déjà connu beaucoup de choses en 25 ans, des championnats du monde, d’Europe. À une époque, on avait une équipe très forte. Mais il y a dix ans, on a dû tout recommencer avec de jeunes joueurs. Nous sommes montés en D1 il y a deux ans et nous nous sommes maintenus l’an dernier."
Maintenant, les Mec’s se situent au plus haut niveau de compétition, un exploit pour une équipe qui a dû, par moments, repartir de zéro.
Un Sport Technique et Exigeant
Le foot fauteuil est bien plus qu’un simple sport. Il représente un véritable défi technique pour ses joueurs, en raison de l’équipement spécifique qu’ils utilisent. Les fauteuils sont adaptés à chaque joueur en fonction de leur pathologie et exigent une grande maîtrise, car ils sont à la fois rapides et puissants. Mais au-delà de la technicité, ce sport offre une bouffée d’oxygène à ses pratiquants.
Arnaud Labby, qui a découvert le foot fauteuil récemment, ne cache pas son enthousiasme :
"Si j’avais connu ce sport plus tôt, ça fait longtemps que j’en aurais fait. On n’en entend pas assez parler, mais c’est génial. Depuis que je l’ai découvert, ça m’épanouit vraiment."
Un Avenir Prometteur, mais des Défis à Relever
Avec des joueurs motivés et une équipe qui monte en puissance, les Mec’s semblent être dans une phase ascendante. Cependant, les défis ne manquent pas, notamment en termes de logistique et de coûts de fonctionnement. Marianne Anskens souligne que chaque aide, quelle qu’elle soit, est la bienvenue pour soutenir le club et ses joueurs.
Malgré ces obstacles, les Mec’s continuent de tracer leur route, animés par la passion du foot fauteuil et l’espoir de rester compétitifs à l’échelle internationale.
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