Samedi soir, la fin de match entre les Francs Borains et La RAAl La Louvière a été interrompue suite à un envahissement de terrain des supporters visiteurs. Une fois de plus l'image du foot, de la RAAL et de la région est ternie. Réaction après ces nouveaux incidents du directeur général de la RAAL.
88ᵉ minute de jeu, les Francs Borains viennent d'inscrire un troisième but. Ils mènent trois un. Les visités n'ont pas le temps de fêter leur goal que des supporters de La RAAL envahissent le terrain et se dirigent vers les supporters des Francs Borains.
Une bagarre éclate, le match est interrompu. Ces images n'ont pas leur place dans un stade de foot et ternissent une fois de plus l'image de la halle.
Toni Turi, directeur Général RAAL La Louvière :
" C’est triste quand on voit ce genre de ce genre de scène. Malheureusement, c'est une minorité de personnes qui ont ce genre de comportement, qui ne font du bien à personne, qui ternissent l'image tant du football que du club, de la RAAL et de la région. En tout cas, il faut savoir que d'après les informations que j'ai, les Ultras ne sont pas mis en cause. Donc c'est un groupe comme on l'a communiqué via nos réseaux sociaux. C'est un groupe isolé qui a fait ça. Les groupes des Ultras ont continué à chanter et je ne pense pas qu'il soit à mettre en cause pour les incidents d'hier soir."
Même si les relations s'améliorent entre le club et les supporters, une charte a d'ailleurs été signée, il est impossible de tout contrôler.
"Contrôler tout le monde, tous les groupes, toutes les personnes et à chaque fois les obliger à signer une charte.... Ça va être compliqué. Et en même temps, on va faire tout ce qu'il faut pour éviter que des personnes qui ne veulent pas le bien du football et de la RAAL soient dans le stade. Et donc on va prendre toutes les mesures nécessaires avec les autorités compétentes pour que ça ne se reproduise plus, aussi bien à domicile qu'à l'extérieur. Parce que c'est un peu usant d'essayer de mettre sur pied un projet avec énormément d'énergie, énormément de positivisme et de rigueur et que tout s'écroule ou pas tout, il faut pas exagérer, mais ça s'écroule quand même et ça ternit fortement notre image. Et donc c'est vraiment pas positif pour nous aujourd'hui".
Comment donc faire pour que ce genre de faits ne se reproduisent plus?
"Je suis prêt à collaborer et à y réfléchir, mais je n'ai pas la solution miracle. Les forces de police, il faut trouver le bon équilibre. Pas de trop et pas trop peu non plus. Je pense qu'il faut aussi éduquer. Il faut qu'on se rende compte que le football doit être un moment de partage et de vie de fête. Ici, je pense que les émotions prennent le dessus. On n'arrive plus à un moment avec de la frustration à garder et à rester maître de ses émotions. Et donc ça va un petit peu trop loin".
Après cette soirée chahutée, le club s'attend à recevoir des sanctions sportives et financières.
"Je sais qu'il y a une grille qui existe avec les différentes sanctions, en fonction également de certaines récidives et des sursis éventuels qui existaient Je ne sais pas combien à combien on va être sanctionné, mais je ne sais pas ce qu'on aura. On aura une sanction. Maintenant, c'est difficile pour un club. Et de dire on est responsable de tous les actes de nos supporters. Je peux être responsable des actes de notre personnel. Je peux être responsable des actes des personnes qui travaillent avec nous. Mais de tous les supporters, c'est un peu compliqué. Mais c'est ça. C'est la règle dans le football et donc on devra assumer en se défendant et en essayant de voir comment les choses se sont passées. On assumera et on prendra les décisions qu'il faut prendre".