En natation, la Seneffoise Laure Durez est au centre d'excellence de la fédération francophone depuis quatre saisons. A Liège, la nageuse de 18 ans suit un programme intensif parmi les meilleurs espoirs belges.
Entre ses cours, ses nombreux entrainements et les compétitions, les journées filent à une grande vitesse pour la nageuse de l'ENL Natation. A Liège, la jeune femme a un emploi du temps bien chargé.
"Je me lève à 5h20 et mes affaires sont déjà préparées car à 5h50 je pars déjà vers la piscine. Et à 6h20, je plonge jusque 8h40, énumère la Seneffoise. J'enchaine la muscu jusque 10h20 car après, je dois filer à l'école où je termine à 16h30. C'est plus tard que les autres et je n'ai pas vraiment de temps de midi mais je dois rattraper des cours. Ensuite, directement, je file à nouveau à l'entrainement de 17h10-19h. Et ensuite, direction les chambres pour étudier ou pas."
C'est sa quatrième année à Liège, le pôle excellence de la Fédération de natation.
"Pour être honnête avec moi-même, je reconnais qu'il est arrivé des moments où je n'en pouvais plus. Mais les grandes vacances arrivent toujours au bon moment. Ce sont trois semaines sans sports. Ce qui permet d'avoir cette sensation de renouveau et de reprendre."
La saison de Laure Durez n'a pas été un long fleuve tranquille. On peut même la diviser en deux parties.
"J'ai très bien commencé ma saison. Au National en petit bassin, je me suis qualifié pour le Championne d'Europe élite. Pour ma deuxième partie de saison, c'était plus difficile. On a remarqué que je manquais de muscule. On a donc mis en place un nouveau programme de musculation. Alors, je ne me suis pas qualifiée pour une grande compétition mais c'est normal. Ca prend du temps car on a vraiment tout réadapté en ayant moins de charge dans l'eau. Ca devrait prendre un ou deux ans pour avoir les bonnes proportions et les performances suivront. Je l'espère."
Son avenir, elle ne sait pas encore de quoi il sera fait.
"L'année prochaine, je ne sais où je vais, je regarde pour l'étranger. La France? Les Pays-Bas? J'ai eu des calls et j'ai été ravie. Je recrute des infos comme la réputation de l'entraineur ou s'il y a un groupe séniors. C'est important pour me tirer."
A 18 ans, la jeune nageuse rêve toujours des anneaux olympiques même si Paris 2024, elle y assistera en tant que spectatrice.
"Les Jeux de 2028, c'est toujours un rêve et un objectif. Plus les années avancent, plus on s'en rapproche et on sent que c'est atteignable. Il faut voir maintenant comment y arriver via des détails à peaufiner."