La ligue francophone a signé une convention de collaboration avec l’Union belge. Il sera dès lors possible pour les clubs francophones de passer d’un championnat à l’autre. La convention porte sur cinq ans avec mise à l’épreuve pendant trois ans.
Dans les grandes lignes, pour évoluer en D1 et D2 URBSFA dès la saison 2025-2026, les clubs doivent remplir 3 critères :
- Posséder une équipe U21
- Avoir 2 équipes dames
- Payer la licence à l’Union belge (montant inconnu)
À noter que les clubs ont le choix : soit ils rejoignent les séries nationales de l’Union belge, soit ils restent au sein de la ligue pour disputer des compétitions régionales.
Les principaux clubs du Centre nous ont donné leurs avis par rapport aux fiançailles annoncées au siège de l’Union Belge à Tubize vendredi dernier :
Pour Salvatore ALBA, président de l’AG Junior La Louvière Futsal Academy (D2 ABFS) :
« Nous sommes favorable à une amélioration du Futsal en Belgique car il y a un nivellement par le bas depuis plusieurs années. Il est temps de mettre un terme à cette hémorragie. Toutefois, nous regrettons de ne pas avoir été consultés. Nous ne sommes donc pas acteur du projet. Le club est prêt à évoluer dans le championnat national réunifié à conditions que les conditions soient raisonnables. Si on impose au moins deux joueurs professionnels dans chaque équipe comme j’ai pu l’entendre, ce sera un non catégorique. Nous restons un club amateur. Chez nous les joueurs ne sont pas rémunérés. »
Lorenzo LEPORI, joueur au RSC La Louvière (D1 ABFS) :
« C’est une bonne nouvelle pour le Futsal. A notre niveau, nous n'avons pas encore eu de réunions pour déterminer notre futur. Nous sommes toujours en lice pour une place aux play-offs et qualifié pour les ¼ de finales de la Coupe de Belgique. On se concentre donc sur le terrain pour le moment et on prendra le temps d'en discuter en interne une fois les objectifs atteints ou pas. »
Edgard BLAMPAIN, Blampain’s Team Braine (D2 ABFS) :
« On a eu sommairement des informations, mais la situation reste assez floue. Pour nous la transition Ligue/Union Belge sera compliquée, on préfère rester modestement au sein de la ligue francophone de futsal. Pas mal de clubs sont amateurs à la ligue, par conséquent il est difficile de se plier aux exigences de l’URBSFA. Mais rien n’est figé : on doit encore en parler avec le comité et avoir des informations plus précises pour s’avancer davantage. »
Alain JONET, président du Tordoir Galacticos (D3 ABFS) :
« Je pense qu’on n’a pas vraiment le choix. Nous donnons la priorité à la ligue car les exigences de l’union sont trop élevées. De plus, nous attendons plus d’informations concrètes avant de prendre une décision. L’objectif à court terme pour le club reste le titre en National 3, c’est là-dessus qu’on doit se concentrer. »