En rugby, le RC Soignies recevait Dendermonde ce dimanche. Un choc au sommet entre les deux seules équipes encore invaincues en Division 1. Malheureusement, ce remake de la dernière finale du championnat de Belgique a tourné à l'avantage... des Flandriens 18-20 avec un scénario cruel.
Soignies a en effet mené toute la rencontre, menant même de huit points à 15-7 grâce à des essais de Dequenne et de Bulte.
L'exclusion temporaire de Dequenne en toute fin de match alors que le DRC avait réduit le score à 18-13 a fait basculer la rencontre. Dendermonde, en supériorité numérique a inscrit son 2e essai du match et avec la transformation s'est emparé de la victoire sur le fil.
Un scénario cruel pour les Carriers. Un peu comme lors de la finale du défunt championnat.
"Cruel oui", confirme Basile Dascotte qui analyse le match. "On fait une bonne première période, on les tient bien. On savait où les prendre. On a résisté à leur pack. Mais en deuxième période, ils sont restés bien calés dans notre camp. On n'arrivait plus à sortir. Ensuite, il y a eu des faits de jeu, des discussions au sujet de décisions arbitrales... Mais je pense pas que ça fait tourner le match au final."
C'est toutefois suite à la carte jaune de Dequenne que le match est passé dans l'escarcelle des Flandriens. La décision était d'ailleurs très vivement contestée à chaud par les entraineurs. Le staff essayait d'ailleurs de comprendre les décisions des arbitres.
"On est un peu amer", soufflait Bertrand Billi le coach. "Il y a des cas similaires mais avec des décisions différentes. Les arbitres ont le droit de se tromper oui. A nous d'essayer de comprendre les images qu'il a vues pour penser comme ça. A nous de toute façon de faire en sorte que ça n'arrive plus."
Cette défaite vient briser malheureusement une belle série. Depuis un an et demi, et une demi-finale à la maison, les Carriers n'avaient plus connu la défaite à la maison. Mais on relativisait.
"Ce n'est qu'une défaite sur une saison régulière. L'objectif est de gagner et d'être bons en playoffs", s'encourageait Bertrand Billi.
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