Ce jeudi 10 avril, les enseignants sont descendus dans les rues afin de protester contre les contraintes du nouveau gouvernement. Un cortège a démarré de la gare de Mons pour rejoindre les universités avant de retourner à la gare.
Une mobilisation qui gagne du terrain
Après Namur, le Brabant wallon et la Région bruxelloise, c'était hier au tour de la province de Hainaut de faire entendre la voix du corps enseignant. À Mons, de nombreux professeurs se sont rassemblés pour protester contre les mesures prises par le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, dans le cadre de la déclaration de politique communautaire.
Des revendications inchangées, une mobilisation persistante
Pour Mathieu Masini, secrétaire régional du Centre pour la CGSP Enseignement, les revendications restent inchangées, mais leur résonance, elle, ne faiblit pas : préservation du statut des enseignants, opposition à l’introduction du contrat à durée indéterminée, et refus d’une logique de gestion de l’enseignement inspirée du secteur privé.
« C’est la continuité du combat », souligne-t-il. « Et vous le voyez aujourd’hui, nous sommes encore très nombreux. »
L’avenir de l’enseignement qualifiant inquiète
Un sentiment partagé sur le terrain, où les inquiétudes sont palpables. Aline Louvrier, enseignante dans le secondaire, redoute notamment la disparition de certaines sections jugées insuffisamment remplies.
« Je suis inquiète pour l’avenir de nos écoles qualifiantes […] et pour celui des jeunes profs avec la disparition du statut. »
Une perte de sens pour la profession
Même son de cloche du côté de Cécile Jonet, pour qui cette réforme dépasse le cadre professionnel.
« Je m’inquiète non seulement pour ma carrière, mais aussi pour le métier lui-même. » Une inquiétude teintée de désillusion face à une société dans laquelle, selon elle, « les vraies valeurs de l’humanité et de l’humanisme se perdent. »
Un ras-le-bol général
Pour d’autres, c’est tout simplement l’accumulation qui devient insupportable. Nathalie Boudry, forte de trente ans d’expérience, ne cache plus son exaspération :
« On va droit dans le mur. Le gouvernement n’a pas compris que la priorité, c’était l’enseignement. » Émue, elle conclut : « Je suis triste, même et en colère. »
Des actions à venir si rien ne bouge
À ce stade, aucune porte ne semble fermée côté syndical. Si la ministre en charge ne répond pas aux demandes, d’autres actions seront envisagées. Mathieu Masini confirme :
« Les instances syndicales se réuniront et nous déciderons des futures actions si la ministre ne reçoit pas sa copie. »
En attendant, une chose est claire : la détermination du corps enseignant reste intacte
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