Près d'un demi millier d'écoliers de 6ème primaire ont participé à Soignies au Panathlon. Il s’agit d’inculquer aux jeunes le fair-play dans la pratique sportive. Toutes la journée, ils ont pu pratiquer divers sports qui favorisent le respect du partenaire et l’inclusion.
Unihockey, pullball, ultimate frisbee, touckball, voilà 4 disciplines auxquelles se sont adonnés 450 écoliers de 6ème primaire de l’entité de Soignies, dont une quarantaine de l’enseignement spécial. La Ville et l’association Panathlon se sont associées pour organiser cette journée dont les maîtres-mots sont fair-play et inclusion, tient à rappeler Eric Bauwens, administrateur du Panathlon.
Le but, vraiment, c'est de travailler sur la communication des valeurs du sport. Il faut dire aux enfants et parfois aux parents que le fair-play, c'est d'abord ce qu'on doit retrouver dans le sport. Ce sont les valeurs telles que l'entraide et le respect. Et pour le moment, je crois que c'est important dans le monde où l'on vit quand on voit tout ce qui se passe parfois dans certains sports
L’association Panathlon fête cette année ses 20 ans. Reconnue par le Comité olympique belge, elle permet à des milliers de jeunes à travers le pays de partager ces valeurs grâce à des sports plus confidentiels qui mettent les participants sur un pied d’égalité, quels que soient leur niveau et leurs capacités.Entre les deux terrains de jeux mis à leur disposition, celui de foot et celui de rugby, les écoliers ont pu admirer quelques photos marquantes illustrant le fair-play.
L’après-midi allait être consacré aux courses. D’abord, un jogging en compagnie de Roberto Cadeddu, sportif accompli malgré la perte d’une jambe.
Je fais de la natation et beaucoup de marche avec des béquilles car je ne sais pas mettre de prothèse. Et ici, mon prochain objectif, c'est le vélo. Et donc aux jeunes, je dis que tout est possible. Il faut juste avoir le mental et la volonté et ne jamais baisser les bras.
Autre activité, la course en fauteuil roulant. Prendre la place de celui qui a perdu sa mobilité puis prendre la place de celui qui doit l’assister, une course qui conduit au respect des différences.