Un accord a été trouvé ce jeudi entre les syndicats francophones et la direction de Bpost. Les facteurs et travailleurs de Bruxelles et de Wallonie étaient en grève depuis lundi.
"Nous sommes tombés sur un accord", explique Thierry Tasset, secrétaire général de la CGSP Poste. Au niveau du projet la réorganisation, "Nous resterons sur un ancien processus", ajoute-t-il.
En revanche, le point de friction relatif à la distribution des journaux perdure.
Avec cet accord, le travail devrait ainsi reprendre progressivement et la reprise normale des activités est attendue pour lundi, souligne le secrétaire général socialiste.
"Au cours de cette rencontre, nous sommes arrivés à une proposition d’accord, qu’ils (les partenaires sociaux francophones) présentent à leur base dans le courant de l’après-midi. Nous sommes convaincus que cette proposition d’accord permettra effectivement la reprise du travail dans les prochaines heures", a pour sa part indiqué la direction de Bpost dans un communiqué.
On ignore en revanche si la distribution des journaux sera encore perturbée dans les prochains jours.
Les facteurs et travailleurs de Bruxelles et de Wallonie étaient en grève depuis lundi. Le différend concernait à la fois la fin imminente (le 30 juin) de la concession d’État pour la distribution des journaux et ses conséquences potentielles sur le personnel de Bpost, mais aussi un projet de réorganisation sur la productivité et l’efficience maximale.
En résumé, selon la CSC Transcom :
- Les journaux : pas de passage chez AMP en région francophone.
- Les réorganisations : la méthode traditionnelle sera appliquée.
- Le capping : il sera maintenu et discuté ultérieurement.
- Titulariat : le principe actuel n’est plus remis en cause.
- Emploi : pas de transfert de produit dans les filiales et l’entreprise prévoit 300 équivalents temps plein par an au cours des prochaines années grâce au BtoB
- LA CCT (convention collective de travail) : début des discutions avant l’été
« Grâce à nos actions, des milliers d’emplois seront préservés. Même si tout n’est pas rose et que la perte des journaux plane toujours sur notre tête, nous voyons l’avenir avec un peu plus de sérénité » exprime la CSC Transcom.