La cité princière a désormais une bourgmestre à sa tête. À 33 ans, Virginie Kulawik reprend le flambeau après les trois mandats consécutifs de Benoît Friart. Nous avons suivi la bourgmestre pour son premier jour en fonction.
8h30 et c'est pour la première fois en tant que bourgmestre que Virginie Kulawik franchit les portes de l'administration communale. À 33 ans, Virginie Kulawik devient la plus jeune bourgmestre du Rœulx, mais aussi et surtout la première femme bourgmestre de la cité princière.
Oui, je suis la première, mais ça ouvre surtout une porte aux autres femmes qui voudraient se lancer en politique. Se réjouit Virginie Kulawik. Ça prouve que ce n'est pas un cercle fermé, que c'est accessible, qu'on peut complètement s'y épanouir et commencer le travail avec tout le monde.
Première étape : le vote du budget
Commencer à travailler et il faut dire que cette première journée est déjà bien chargée. Le prochain conseil communal aura déjà lieu le 12 décembre prochain, la bourgmestre a donc 9 jours devant elle pour que tout soit prêt à temps.
J'ai plusieurs réunions avec le directeur financier puisqu'on votera le budget pour l'exercice 2025. Précise la nouvelle bourgmestre. On va donc travailler ensemble là-dessus, vu que j'ai repris les finances communales en tant qu'attribution du collège.
Plusieurs cordes à son arc
9 jours avant ce premier conseil en fonction, une fonction que Virginie Kulawik occupera à mi-temps. Le Rœulx étant une petite commune, la bourgmestre poursuivra son autre profession. Juriste de formation, son expérience professionnelle est d'ailleurs un atout capital.
Les règles qui encadrent une commune sont de plus en plus complexes, on parle de simplification, mais ce n'est pas le cas. Explique Virginie Kulawik. De plus, on demande de plus en plus de compétences aux communes, donc clairement, être à jour dans ma profession est un atout pour ma fonction de bourgmestre.
Place à l'après Benoît Friart
Une fonction que la jeune femme occupera donc au moins pour les six prochaines années, l'occasion pour elle d'apporter sa touche à la cité princière. Une cité déjà bien marquée par l'empreinte de Benoît Friart, l'ancien bourgmestre, laisse derrière lui un fameux héritage.
C'est clair qu'il y a un peu de pression. Sourit Virginie Kulawik. Benoît Friart a fait un travail extraordinaire et cela, personne ne peut le remettre en question. Donc oui, il y a de la pression, mais il faut aussi se dire que les attentes ont évolué et qu'il y a encore des points sur lesquels on peut s'améliorer.
La bourgmestre a donc déjà identifié les points sur lesquels elle aimerait faire évoluer le Rœulx. Des projets qui seront débattus lors des conseils communaux, le prochain aura lieu le 12 décembre.