La mobilité lors du Ronquières Festival a été le centre de nombreuses critiques. Accès aux parkings, nombre de places, routes saturées, véhicules embourbés, etc. Le bourgmestre de Braine-le-Comte a répondu aux critiques lors de Conseil communal de ce 28 août.
Présent tout au long du festival et notamment au cœur du PC Ops, le centre névralgique de coordination du festival, le bourgmestre de Braine-le-Comte, Maxime Daye, s'est expliqué sur la gestion de la mobilité lors de la dernière édition du Ronquières Festival qui s’est déroulée les 4, 5 et 6 août derniers.
En réponse à plusieurs interpellations de conseillers communaux, Maxime Daye est d’abord revenu sur le plan de mobilité établi en collaboration avec les organisateurs. Un plan qui, cette année, contrairement à l’édition de 2022, a pu s’appuyer sur le soutien de la commune d’Ecaussinnes pour favoriser les flux. « On avait cette année un accord avec le bourgmestre d’Ecaussinnes pour fluidifier les accès au festival ».
La concurrence de Rammstein
De nombreuses critiques se sont aussi portées sur le manque de navettes. Une réalité qu’a reconnu le bourgmestre. « Les navettes ont très bien fonctionné. Top bien même le vendredi. Malheureusement, en même temps que le festival se tenait le concert de Rammstein à Bruxelles qui a monopolisé un grand nombre de cars privés en Belgique et même au-delà » a justifié Maxime Daye. Le bourgmestre a également indiqué s’être tourné vers les communes voisines pour tenter de trouver des bus communaux mais là ce sont les chauffeurs qui ont manqué.
Le bourgmestre s’est également offusqué des commentaires de certains « donneurs de leçon ». « Il suffisait d’utiliser le parking de telle grande entreprise. Mais non, c’est une entreprise Seveso donc ce n’est pas possible. Pourquoi ne pas avoir monté le festival lorsqu’il faisait sec ? Donc avant le 10 juillet puisque depuis il a plus non-stop. Sauf qu’en juillet il y a les Francofolies de Spa et que le matériel tourne de festival en festival » a indiqué Maxime Daye.
9000 places de parking
Le festival était également doté de 9000 places de parkings avec, nouveauté en 2023, des entrées et sorties différentes.
Le bourgmestre de Braine-le-Comte a également pointé du doigts le grand nombre des festivaliers qui viennent seuls en voiture. « Trop de gens viennent seul ou à deux au festival. Grace aux images de drone et des caméras, depuis le PC Ops, on a pu voir que le vendredi énormément de véhicules arrivaient dans les parkings avec une seule personne à l’intérieur ». Un phénomène que les organisateurs ont tenté de limiter les jours suivants en ouvrant un parking de délestage et en récompensant ses utilisateurs avec des tickets boissons.
Concernant la remise en état du site, la partie colline sera à la charge des organisateurs et la ville, conformément à la convention passée avec le festival, s’occupera des terrains situés de part et d’autre du plan incliné. Pour, selon le bourgmestre un coût limité via une collaboration des services travaux et agriculture.
Maxime Daye qui en a profité pour rappeler que la contribution financière de Braine-le-Comte au festival s’élève à 25 000 euros à travers une aide logistique en personnel et matériel. Un montant a rapporté au budget global du festival qui s'élève à plus de 3 millions et demi d'euros.
Rédaction web