C'est un Ronquières Festival hors norme qui s'est déroulé ce week-end au pied du plan incliné. Après deux semaines de montage sous la pluie, les festivaliers et les organisateurs ont dû affronter des conditions météorologiques toujours aussi compliquées. Conséquences : le programme et le site ont dû être réaménagés en urgence et de nombreuses personnes se sont parfois retrouvées coincées dans les parkings. Retour sur une onzième édition dantesque avec nos équipes sur place durant les 3 jours de festival.
Ce lundi matin à l’heure du démontage, le soleil et le ciel bleu, qui ont tant manqué durant le festival, étaient bien présents. Des conditions évidemment radicalement différentes de celles vécues principalement samedi et dimanche. Un déluge presque ininterrompu qui a transformé le festival en un immense champ de boue. Et malgré les 75 tonnes de pailles déversées samedi et dimanche, les organisateurs ont dû prendre la décision radicale de fermer une partie du site et de réduire le programme.
La dernière journée du festival a donc débuté à 16h avec 4 groupes seulement au lieu de 11. Autre décision radicale, la fermeture des parkings en prairies soit la quasi-totalité des zones de stationnement. Une mesure inévitable au vu du chaos rencontré la nuit de samedi à dimanche où des dizaines de véhicules ont dû être désembourbés, certains festivaliers devant attendre plusieurs heures coincés dans leur voiture.
Un état d’esprit partagé par toutes les équipes du festival qui durant de longues heures sous la pluie et dans le vent ont tout fait pour que l’événement ne soit pas purement et simplement annulé.
Et pour cette dernière journée se sont approximativement 16 000 personnes soit 10 milles de moins que prévu qui sont rendues au pied du plan incliné. Des festivaliers à peine refroidis par les conditions météo.
Cette édition 2023 du festival aura au final accueilli près de 70 000 personnes. Un festival où rien ou presque ne s’est déroulé comme prévu. L’heure est donc à présent au bilan financier et organisationnel. Une édition qui incontestablement laissera des traces. Mais sans occulter, les points noirs, au premier rang desquels les accès au festival, les organisateurs sont résolus à aller de l’avant comme ils le font depuis le début de l’aventure Ronquières en 2012.
A. Laurent