Parmi les listes non représentées qui participent aux élections, Lutte Ouvière. Le parti d’extrême gauche présente pour la Chambre une liste à Bruxelles et une liste en Hainaut. C’est sur le marché de Braine-le-Comte que nous avons retrouvé des militants qui partaient à la rencontre des citoyens.
Un stand rouge bien vif, des militants qui engagent le dialogue avec les passants, Lutte Ouvière est sur le terrain pour tenter de convaincre les électeurs d’adhérer à son programme visant à créer une société communiste.
Les cinq candidats effectifs et les 5 suppléants sont majoritairement issus du monde du travail. Ils sont ouvriers, techniciens mais aussi instituteur ou étudiant.
Lutte Ouvrière est un parti trotskyste. Pour lui l’essentiel est de donner le pouvoir aux travailleurs. En 2019, il avait récolté 0,8% des votes dans la province de Hainaut. Décrocher un siège est quasiment impossible mais l’essentiel n’est pas là. Ce qui compte c’est de faire passer le message révolutionnaire.
Les candidats-militants semblent ne pas avoir de difficultés à échanger avec les citoyens. Leur constat : ils se plaignent des ravages du capitalisme et des offensives du patronat contre le monde du travail.
Lutte Ouvrière affirme se démarquer des dictatures chinoise ou nord-coréenne qui, explique-t-elle, n’ont rien avoir avec le communisme.
Lutte Ouvrière prétend que les plans d’austérité des prochains gouvernements se préparent déjà. Bref, lance le parti : le capitalisme entraine l’humanité dans le chaos, il faut le renverser.