Journée de grève et de mobilisation du monde enseignant ce mardi. Dans toute la Fédération Wallonie-Bruxelles, le personnel des établissements scolaires ont protesté contre des mesures gouvernementales qu'ils jugent nocives à un enseignement de qualité. Exemple à La Louvière.
Dans le Centre Ville de La Louvière, ils étaient déjà nombreux à avoir répondu à l'appel, dès ce matin. Devant les écoles, même constat. Les piquets sont en place, confirmant la détermination exprimée par les enseignants depuis plusieurs semaines, comme le précise Mathieu Masini, secrétaire régional CGSP Enseignement Centre.
On a eu des assemblées générales, des arrêts de travail. De nombreux collègues avaient déjà débrayé, et là, ils investissent les ronds points, sont en face des écoles. Tous les réseaux sont représentés. C'est très bien suivi.
Une mobilisation massive justifiée par l'accumulation de mesures qui touchent les professeurs mais aussi les élèves, précise Samuel Croissieaux, professeur et délégué SETCa-SEL.
La ministre Glatigny dit vouloir revaloriser l'enseignement. On estime qu'elle ne s'y prend pas du tout de la bonne façon. On défavorise l'enseignement qualifiant, on attaque le statut des enseignants. Pour nous, c'est catastrophique.
A travers la journée de grève, les enseignants ont également souhaité alerter et informer la population dont les parents d' élèves, poursuit Samuel Croissieaux.
Les parents sont assez compréhensifs. Les élèves aussi. Le but c'est de convaincre la population et d'essayer de leur faire comprendre qu'on n'est pas des privilégiés.
Un message exprimé, tout au long de la journée, à travers le territoire de la Fédération Wallonie-Bruxelles.