Le soleil brillait à Horrues ce dimanche à l'occasion de la fête de la Saint-Hubert. Il n'en fallait pas plus pour inviter de nombreux marcheurs à se rendre à la ferme du Major, là où le départ d'une grande balade a été donné. Après une promenade en attelage dans la campagne, la traditionnelle messe en l'église du village, tous ont participé à la bénédiction des animaux. Des chevaux, des chiens qui ont été célébrés, une manière pour les propriétaires, de protéger leur animal de compagnie.
La Saint-Hubert c'est le 3 novembre. Mais ici à la ferme du Major, on a une petite longueur d'avance !
"On a repris il y a une quinzaine d’années, avec une bande d’amis, on fait la Saint-Hubert, pour bénir nos animaux qu’on aime tant."
C'est lui, Louis-Philippe Borremans, à la tête de cette exploitation familiale depuis 2014, qui perpétue la tradition initiée par ses parents il y a 25 ans. Les amis du Major, des bénévoles qui sont là pour lui prêter main forte du petit-déjeuner convivial au traditionnel cochon à la broche de l'après-midi.
"Nous faisons une balade, de plus de 8-10 km. Cavaliers, attelages, marcheurs et autres. On dépose nos sonneurs de chasse à l’église du village, pour la messe de Saint-Hubert. Ensuite on les reprend, pour la bénédiction à la ferme."
On est là pour se retrouver, pour partager un bon moment entre cavaliers, marcheurs, sonneurs, ensemble venus célébrer le saint patron des chasseurs. Venus avec leur fidèle compagnon pour assister à la bénédiction de l'abbé Casterman.
"C’est la tradition, c’est le folklore."
"On vient chaque année, le faire bénir, à la ferme du Major."
Saint-Hubert également invoqué pour la protection des chiens et des chevaux. Dans un panier, des petits pains fermiers, confectionnés par Laurence et distribués lors de la bénédiction. Une journée durant laquelle les participants ont pu goûter la spécialité de la maison. Le vin de noix. La ferme du Major compte aujourd'hui 140 noyers, rien que cela !
B. Maton