Au Rœulx, le chantier de rénovation urbaine s'intensifie, mais de nombreuses voiries sont concernées en même temps, ce qui impacte les commerçants locaux. La ville propose donc plusieurs aides pour soutenir le commerce de proximité.
Des devantures difficilement accessibles, un nombre de places de parking limité et un chiffre d’affaires d’ores et déjà impacté par les travaux de rénovation urbaine, les commerçants rhodiens tirent la sonnette d’alarme. Conscients de l’importance de ce projet urbanistique pour l’avenir de la cité princière, leur situation devient tout de même critique.
Le parking cause de nombreux problèmes, témoigne Alexandra, commerçante dans le centre-ville du Rœulx. Aujourd'hui, j'ai de nombreux clients qui me disent qu'ils ont voulu venir, qu'ils n'ont pas trouvé de place et donc qu'ils sont repartis.
Avec toutes ces places de parking en moins, le commerce est difficile, affirme Giovanni, lui aussi commerçant dans le centre-ville. Les clients passent, ils remarquent qu'ils ne savent pas s'arrêter, alors ils repartent... Je ne suis pas le plus impacté, mais le jour où ils bloquent la route, je peux fermer.
Des aides suffisantes ?
L’objectif de ce projet de rénovation urbaine est de rendre le cadre de vie plus harmonieux au Rœulx. Un objectif qui ne pourra pas être atteint si les commerces locaux disparaissent. La ville prend donc cette situation très au sérieux puisque de nombreuses solutions sont déjà mises en place.
On a déjà mis en place des emplacements "shop&go", qui sont donc des emplacements limités à 30 minutes, explique Virginie Kulawik (IC Le Rœulx), bourgmestre du Rœulx. Nous avons également créé des emplacements provisoires sur la place pour favoriser l'accès aux commerces. Nous avons aussi rendu accessible le parking de l'hôtel de ville, qui se situe à 2 minutes à pied de la place. Les riverains et les clients peuvent donc s'y garer le soir en semaine et le samedi.
Pas de taxes, mais pas de primes non plus...
D’autre part, le collège communal rhodien a annoncé que les commerces impactés par les travaux seraient exonérés de taxes, au moins pour l’année 2025. Une annonce chaleureusement accueillie, à l’inverse de la décision rendue par la région wallonne, puisque les demandes de primes de plusieurs commerces de la cité princière ont été refusées.
Pour la région wallonne, pour que la demande d'aide soit acceptée, il faut que l'axe routier soit véritablement fermé ou que les places de parking soient supprimées, précise Pierre Thomas, commerçant et représentant des commerçants du centre-ville. Aujourd'hui, la région estime qu'il y a encore assez d'emplacements de stationnement, et donc les primes sont refusées. Nous allons donc reprendre l'ensemble des dossiers, les analyser et introduire un recours si possible
Virginie Kulawik invite d’ailleurs la région wallonne à se rendre sur place pour constater la réalité du terrain, alors que d’autres solutions seront envisagées par la suite, puisque la communication entre le collège et les commerçants est plutôt bonne. L’objectif commun est d’inciter la population à continuer de fréquenter les commerces du centre-ville.
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