A 21 ans, Callie Lizzie Nzukou Wakam veut toujours aller plus vite. En juin 2023, elle rejoignait l'équipe nationale de relais 4x100m U23. Blessée dans la foulée, la Brainoise revient de blessure. Aujourd'hui, elle travaille sa vitesse pour avancer doucement mais sûrement.
Brainoise, Callie est affiliée au Moha depuis 8 ans et pratique depuis 10 ans l'athlétisme. A 21 ans, la jeune fille est une vraie sprinteuse !
Quand j'étais petite, j'ai vu le record du monde de Usain Bolt et de Yohan Blake. Depuis que je suis petite, ma mère me dit que j'arrivais toujours plus vite à l'endroit où elle allait. J'ai toujours aimé courir. Ça a toujours été une passion et j'ai commencé à dix ans quand j'ai déménagé à Braine le Comte. Je suis une sprinteuse. Je préfère courir vite, rapidement et court.
4x100m
En juillet 2023, Cali est sélectionné au niveau national pour participer aux championnats d'Europe U-23 avec le relais 4X100 mètres à Espoo en Finlande. Une sélection méritée. Malheureusement, juste après, la Brainoise se blesse aux ischios. Depuis le début d'année, malgré des problèmes de dos récurrents, l'athlète revient tout doucement, sans trop se mettre la pression. En vraie battante, elle reste fidèle à elle même.
Depuis cette année, je suis prise dans l'équipe de relais. Le relais a comme projet de se qualifier pour les Jeux. Donc c'est un objectif en parallèle. Sinon, mon propre objectif est de juste m'améliorer et de courir plus vite. Nous sommes douze filles plus ou moins à être prises et on s'entraîne depuis le début de cette année pour ces objectifs là. On ne sait pas exactement qui va partir. Pour moi, c'est un objectif parallèle. Moi, je veux me sentir bien quand je cours et être toujours motivé en prenant plaisir.
Les JO, pas une priorité
Malgré que ce soit un rêve pour tout le monde de participer aux J.O, la jeune fille n'est pas impatiente.
Après j' avoue que je n'ai que 20 ans. Donc les J.O. à 20 ans, ce n'est pas quelque chose auquel j'aurais pensé. Je pense que j'ai encore beaucoup de temps. Si j'ai une occasion, je la saisie. S'il n'y a pas d'occasion, c'est la vie. J'ai encore le temps de faire mes preuves.
Cette grande fan de shopping étudie le business international et adapte ses horaires d'entraînement grâce à son statut d'espoir international Adeps.
Ce n'est pas du tout facile. Ca demande beaucoup de discipline, beaucoup de volonté. Ce n'est pas toujours simple. Parfois, il y a beaucoup de doutes. Et puis je trouve que c'est dur de tout faire tout. En Belgique, tout n'est pas comme aux États-Unis où tout est mis en place pour qu'un un étudiant puisse allier les deux. J'ai réussi à avoir ce statut cette année, ça me permet d'être beaucoup plus souple et beaucoup plus sereine.
Ses entraînements se passent à distance avec son entraîneur François Gourmet. Elle le retrouve une fois par semaine à Louvain-la- Neuve. Au MOHA, elle peut s'appuyer sur Erwin De Smet. Cali se focalise saison par saison avec toujours en tête la vitesse.
L'adrénaline au départ, la sensation d'aller vite et de se sentir apaisée. Comme si tout partait d'un coup.