Le budget 2025 de la FWB a été voté hier et avec lui les mesures d’économie visant notamment l’enseignement qualifiant. Après les actions menées hier, c’est la colère et les interrogations qui prévalent aujourd’hui parmi les enseignants.
De jeunes filles ont trouvé leur voie et s'épanouissent pleinement au sein de leur formation. Passionnées par la coiffure, elles suivent leur scolarité sur le site louviérois de l’institut Sainte-Thérèse qui compte un peu moins de 400 élèves.
Caroline Balfroid est la directrice de cette école. Elle qui suit bien évidemment, et ce avec grande attention, l'actualité. Elle était d'ailleurs présente ce lundi devant le bureau de la ministre de l'Éducation pour protester contre le projet de décret-programme. Elle déplore le manque de concertation.
On va perdre 3 % de NTPP, ce qui nous permet d’encadrer au mieux nos élèves dans l’enseignement qualifiant. Pour notre institut, on perdra 90 heures de NTPP.
Ces établissements qui ne sont pas du tout préparés à cela et qui devront jongler avec toutes ces nouveautés effectives à partir de ce 1er janvier. Une réforme interdisant aux élèves qui ont déjà un CESS de s'inscrire dans une 7ème année.
A partir de maintenant, les élèves majeurs ayant décroché ne pourront plus s’inscrire en 4ème pour poursuivre un parcours alors qu’ils ont eu un parcours un peu bousculé dans le secondaire. On va leur interdire cet accès à l’enseignement.
Des directions d'écoles qui n'ont d'autres choix que d'appliquer ce qui leur est imposé. Même si ces décisions ne collent, selon eux, pas du tout avec la réalité de terrain.