Le métier de chauffeur de car est en pénurie. Le secteur est en recherche constante de nouveaux profils. Le Forem en profite pour rappeler les formations qu’il dispense afin de répondre au besoin du secteur.
Après 3 mois de formation, Pascal est officiellement conducteur d’autocar. A bientôt 60 ans, ce Sonégien a décidé de changer de vie et de prendre la route.
" Il était important pour moi de retravailler. J'étais électricien, je me suis reconverti dans le métier de la conduite. Ce qui m'intéresse, c'est cette liberté, la route, la découverte de pays et surtout le contact social."
Comme lui, ils sont près de 200 à se former chaque année dans l’un des 5 centres du Forem dont celui de Garocentre à Houdeng. A la clé, le permis D, qui permet la conduite d’un autobus ou d’un car, un Certificat d’Aptitude Professionnel et la garantie de décrocher un emploi rapidement.
" Aujourd'hui, près de 200 opportunité d'emploi sont disponibles sur le site du Forem. C'est un métier où l'on retrouve principalement des hommes, seules 10% de femmes y travaillent. Or, c'est une profession accessible à tout profil. L'objectif, c'est d'attirer un maximum de personnes en reconversion. ", explique Thierry Ney, porte-parole du Forem.
Actuellement, la moyenne d’âge des chauffeurs est de 54 ans. Un vieillissement de l’effectif qui pousse le secteur à recruter chaque année de nouveaux profils. 1500 postes sont à pourvoir cette année dont 450 en Wallonie.
" 95% des stagiaires qui réussissent la formation décrochent un job dans les 6 mois qui suivent.", annonce Hans Dewit, directeur du Fonds social bus & car.
" Ce permis D donne accès à plusieurs activités : le transport scolaire ou encore, les voyages, dans le pays ou à l'étranger."
De nouveaux horizons que se prépare à découvrir Pascal. En 2023, 1,4 millions de Belges ont choisi l’autocar pour leurs vacances de plusieurs jours. Rien que pour ces vacances de printemps, ils seront 113.000 à l’utiliser pour leurs déplacements à l’étranger ou leurs excursions d’un jour. En vue de répondre à la demande du secteur, le Forem organisera 11 séances d’information sur le métier en mai et en juin avec de nouvelles formations dans la foulée.