Nombreux sont les stages durant les vacances d’automne. Ils s’adressent pour la plupart aux enfants, aux adolescents mais lorsque les aînés s’en mêlent cela prend une toute autre tournure. A Houdeng par exemple, la maison de quartier a permis de rassembler jeunes et moins afin d’échanger, rire et s’entraider.
Ces adolescents pourraient être leurs petits-enfants, il n’en est rien. Rien ne les prédestinait à se rencontrer mais ce stage les a réunis. Depuis ce mardi, ce petit groupe intergénérationnel partage tout ou presque. Ensemble, ils ont déjà réalisé pas mal de choses.
« J’ai fait de la trottinette » dit Christiane participante au stage.
« Moi, j’ai un manque parce que mes petits-enfants sont grands et je ne les ai plus à la maison. » Rosa, participante, aînée.
« On a fait de la trottinette, quelqu'un s’est foulé le bras mais c’est le risque. » Sana, 13 ans, participante.
Mais tous ces jeunes étaient là pour la relever. L’objectif est de faire naître une certaine forme de solidarité entre les deux générations. De jeter des ponts entre ces deux groupes qui n’avaient pourtant rien en commun.
« On fait de la cuisine, les plus âgés apportent leur savoir à ce niveau là et au niveau des jeunes, par exemple, les trottinettes, se sont eux qui vont montrer comment faire. » Ornella Sprio, éducation à la Maison de Quartier de Houdeng-Goegnies.
La sagesse des aînés et la fougue des plus jeunes s’entrechoquent parfois pour un juste équilibre. Chacun y met du sien à tout moment. Durant l’atelier cuisine, pendant le cours gym, balades, jeux d’orientation sans vraiment se prendre au sérieux, c’est ce que les aînés recherchaient.
« J’ai bien aimé, ils sont très gentils. » Marie-Paule, participante, aînée.
« On peut leur dire de marcher droit, d’être poli, de ne pas prendre de mauvaises habitudes. » Rosa, participante, aînée.
Tous en retireront du positif. Les aînés auront dépassés leurs limites, les jeunes verront la vie avec plus de philosophie.
B. Maton