Depuis la rentrée scolaire, l'Institut St Joseph de La Louvière n'a enregistré que quatre cas de covid au sein de son établissement sur 1700 élèves répartis entre les maternelles, primaires et secondaires. Au sein de l'école, une personne a été désignée pour assurer le suivi en cas de cas positif confirmé au sein d'une classe. Il s'agit d'Andréa Vecchio qui ajoute ce travail administratif à ses fonctions déjà bien prenantes. Il a expliqué à Catherine Debue et Julien Gentens comment l'Institut gère en cas de contamination.
Le préfet de la discipline, conseiller à la vie scolaire et professeur de français a ajouté une nouvelle corde à son arc depuis l'arrivée de la pandémie. Il s'occupe en plus quotidiennement de la gestion des cas de covid au sein de l'Institut. Toute une procédure a d'ailleurs été mise en place. Monsieur Vecchio doit, en effet, prendre contact avec le PSE, il s'agit du service de la promotion de la santé dès qu'un cas est confirmé pour lancer le tracing au niveau de l'élève.
Andréa Vecchio, Préfet de la discipline et Conseiller à la vie scolaire Institut St Joseph : "C'est en plus du travail administratif que doivent faire les écoles. Ca prend énormément de temps puisqu'il faut prendre contact avec les élèves considérés à haut risque et faire tout le tracing."
Et la procédure est totalement différente si le cas est confirmé dans le fondamental ou le secondaire.
"En primaire, pour un seul élève, la classe est considérée à faible risque si dans les 7 jours, il y a deux élèves, le risque devient plus élevé. A ce moment là, c'est le PSE qui s'occupe du tracing. En secondaire, quand un élève est positif on analyse les élèves à haut risque. S'il est vacciné, la quarantaine se termine dès que son test est négatif. S'il n'est pas vacciné, il y a une quarantaine obligatoire de 7 jours."
Et chaque mois, l'école reçoit de nouvelles circulaires concernant les dernières mesures à adopter.
"Il y a des affiches partout pour rappeler les règles sanitaires en vigueur : le port du masque lors des déplacements, distanciation sociale, l'aération des locaux. On travaille beaucoup sur la prévention. C'est pour ça que l'on a si peu de cas en interne."
Et si la prévention reste primordiale, l'école redoute néanmoins l'arrivée d'une quatrième vague.
"On a très peur de repasser en hybridation. On a vu les conséquences sur l'apprentissage et la santé mentale des élèves et professeurs. Maintenant, l'école est paré au niveau hybridation."
C. Debue