En rugby, le Rugby Club Soignies dispute le 12 mai prochain la demi-finale des playoffs en D1. Une place dans le dernier carré assurée depuis longtemps après avoir réalisé une superbe saison.
Pour enfin aller décrocher le titre qui lui manque, le club a mis tous les atouts de son côté. Des nouvelles têtes sont arrivées et dans l'effectif et dans le staff.
D'ailleurs, dans l'équipe d'entraineurs de Bertrand Billi, un accent se distingue parmi les autres, celui de l'Ecossais Jonathan Flynn. Il est basé aujourd'hui au Luxembourg où il est coach au Racing Club Luxembourg mais il est déjà passé par Metz et aussi la D1 espagnole. A Alcobendas, c'est là qu'ont eu lieu les premiers contacts entre un ancien joueur de Soignies et lui.
Depuis cette saison, il vient une fois trois jours par mois pour assister les séniors mais aussi les jeunes.
"Je suis là comme un autre membre du staff technique, commence l'Ecossais. C'est Bertrand Billi, le chef. S'il a besoin d'aide sur une petite partie du jeu, il sait que je peux travailler dessus. C'est un rôle complémentaire. J'aime bien ce travail avec les coachs pour développer ensemble."
Cet ancien 2e ligne vient avec son approche anglo-saxonne mais aussi son vécu et son envie de faire progresser le club. A Soignies, on a ouvert bien grandes ses oreilles et pas seulement pour son accent.
Que ce soit Romain Honhon ou Tom Calomme, cette présence est une vraie plus-value.
"Il nous aide sur les particularités du maul, du ruck ou de la touche, explique Romain. Il apporte des trucs en plus dont aussi au niveau de la préparation d'avant-match. Nous, on avait surtout une philosophie à la française qui est plutôt structurée."
Son jeune équipier de la mêlée est lui aussi enchanté. "J'aime bien ce côté agressif mais en même temps simple et efficace", commente Tom Calomme.
A quelques jours de la demi-finale, le RC Soignies espère que les playoffs seront aussi bien réussis que la phase classique du championnat. Et la présence de Flynn est peut-être ce qu'il manquait au club pour décrocher le titre.
"C'est une vraie plus-value", affirme Yves Calomme, le directeur sportif du club. "Il a une vue extérieure et de notre côté, on peut parfois avoir tous le nez dans le guidon. Cette vue d'hélicoptère nous permet d'avoir un autre avis et ne pas rater certaine chose."