La ville de La Louvière a lancé ce matin une nouvelle campagne de sensibilisation à destination des automobilistes qui circulent aux abords des écoles. Une distribution utile et préventive, un disque de stationnement au message des plus limpides. Audrey Decroës, Giuliana Gagliardi et Thomas Jadin.
Le constat est sans appel le comportement de certains automobilistes met, au quotidien, en péril la sécurité des écoliers. Dès lors, pour sensibiliser une nouvelle fois les conducteurs, la Ville de La Louvière lance une campagne d'un mois dès ce lundi 18 mars un peu partout dans l'entité.
« Nous avons identifié une vingtaine d'écoles problématiques, tous réseaux confondus, là où les parents, les personnes qui amènent les enfants dans les écoles mettent parfois la sécurité des enfants en péril » présent Jacques Gobert, le Bourgmestre de La Louvière.
Plusieurs types de mesures sont d'ores et déjà d'application. Par exemple, l'institution de zones 30 avec des dispositifs visuels spécifiques, les rues scolaires en phase de test ou en cours de concrétisation comme à Saint-Vaast. Sans oublier le rôle préventif des gardiens de la paix qui sont en première ligne et qui constatent tous les jours les problèmes.
« Les parents qui se garent sur un emplacement de personnes handicapées, devant un garage particulier, en deuxième file, on débarque les enfants, on en profite parce que le feu est rouge, … » énumère Patricia Benoodt, gardienne de la Paix.
Pour cette nouvelle campagne qui durera un mois, c'est une distribution de disque de stationnement qui est prévue. L'objet, utile en tout temps, est également porteur du message préventif : « Je me stationne correctement, même pour deux minutes ». Un message que les gardiens de la Paix tenteront une nouvelle fois de faire passer.
« Même quand on fait la remarque aux parents, souvent, oui, ils répondent ‘mais c'est pour deux minutes’. Nous, on n'a pas de pouvoir de répression. On fait de la prévention et il y en a ceux qui comprennent et les autres » déclare Patricia Benoodt.
Ce sera dès lors le second volet de la campagne. Après la prévention, pendant un mois, c'est la répression qui prendra le relais. Les équipes sur le terrain ont été constituées.
« Il y aura également nos agents constatateurs et nos policiers qui seront, eux, dans un rôle plus répressif » conclut le bourgmestre.
Rappelons que le montant encouru pour défaut de stationnement peut aller jusqu'à 300 €. Mais, au- delà de l'amende, c'est avant tout la sécurité des enfants qui est en jeu.