Le secteur de la jeunesse est lui aussi touché par de nouvelles mesures annoncées lors du dernier Codeco. L’organisation des Maisons de Jeunes est une fois encore perturbée. L’interdiction d’organiser des activités en intérieur les contraint à fermer, une nouvelle fois, leurs portes. A La Louvière, le Centre Indigo tente de trouver des alternatives pour maintenir le lien avec les jeunes.
Les animateurs des Maisons de Jeunes déplorent cette dernière décision du Codeco qui impacte leur quotidien. Le personnel du Centre Indigo s’est réuni aujourd’hui pour réfléchir à une nouvelle façon de fonctionner avec son public.
« Les jeunes ont besoin de notre soutien dans cette situation de « va et vient » où ils ne se sentent considérés que comme quantité négligeable, sans doute économiquement parlant, et parce que certains secteurs sont plus faciles à fermer que d’autres. Nous n’avons néanmoins pas l’intention de juste éteindre la lumière avant de fermer à clé. »
S’appuyant sur les conclusions d’une rencontre au printemps dernier avec le Docteur Maes, pédopsychiatre, les équipes de la maison de jeunes louviéroise sont convaincues de l’importance du rôle que le secteur jeunesse joue dans le bien-être et la santé mentale des jeunes.
« Nous sommes donc en train de travailler sur un plan pour maintenir ce lien, coûte que coûte, garder le contact dans le respect des mesures. »
Exemple concret en cette fin d’année synonyme d’examens pour de nombreux élèves et étudiants. Indigo veut être présent et accompagner celles et ceux qui en ont le plus besoin.
« Dès ce mercredi, nous mettrons en place un accueil en collaboration avec l’InfoJ, sur notre site louviérois pour les jeunes qui sont en manque de locaux et de ressources techniques pour étudier et préparer leurs examens. »
Si les sorties en extérieures sont préconisées, la MJ souhaite qu’elles restent accessibles à tous.
« Qu’il s’agisse du coût que certaines sorties occasionnent et du CST requis pour y participer, nous serons également à la manœuvre afin d’organiser des activités en extérieur. »
Ce sera le cas ce samedi, le Conseil des Jeunes se réunira à nouveau autour de la situation de Dadlyn. Une jeune fille membre de la MJ, réfugiée et demandeuse d’asile et dont les jeunes défendent la cause à travers différents projets.
« La vie de la MJ ne s’arrêtera pas. Les jeunes ont besoin de se voir, de parler, de s’exprimer et notre rôle est donc d’être à leurs côtés. »
M. Pintus