L'Eglise Saint-Martin de Strépy-Bracquegnies vient de faire peau neuve. Sa façade a subi d'importants travaux de rénovations suite à de nombreuses dégradations. Le chantier a duré une année. Le résultat a été célébré tout au long du week-end avec, notamment, un retour sur l'histoire du bâtiment.
Les premières traces de l'Eglise Saint-Martin remontent au 12ème siècle. Elle était à l'époque loin de sa configuration actuelle. Il s'agissait plutôt d'une chapelle. C'est au 17ème siècle, après de nombreuses transformations qu'elle a pris sa forme actuelle.
Mais le temps et les intempéries ont fait souffrir la façade provoquant d'importantes dégradations. Des pans de briques se sont même détachés. Il était grand temps de procéder à sa restauration.
"Cela faisait déjà une dizaine d'années que l'on constatait une dégradation progressive de la maçonnerie, explique Guy Roland, membre de la Fabrique d'église. Le côté sud-ouest, exposé aux intempéries, s'est dégradé de plus en plus. A force de signaler le problème, l'administration communale a trouvé les moyens pour lancer les travaux."
Le chantier a débuté en septembre 2020. Il aura fallu une année de travaux pour remettre la façade à neuf et un budget annoncé de 300.000 euros. Comme nous l'avons dit, l'église a été construite au fil des siècles ce qui a quelque peu compliqué la tâche.
"Par exemple, le clocher date de 1712, la tour a été construite en plusieurs étapes. Selon les époques, les matériaux utilisés étaient différents. C'est ce qui fait la particularité de notre église et forcément du chantier."
Elle se situe à quelques mètres seulement de l'Eglise Saint-Martin. Une pièce dont la richesse vaut surtout par le témoignage qu'elle livre sur le passé de ce quartier de Strépy-Bracquegnies. Nous sommes ici dans la cure de l'église. Ce qui frappe en premier lieu dès qu'on y pénètre, ce sont ces peintures qui recouvrent les murs et le plafond.
"Notre vieille dame a changé de look. C'est un événement merveilleux pour Strépy. On espère que cette tour résistera encore au moins plusieurs centaines d'années."
J. Hannon