Le 9 novembre dernier, un aimant de 3,5 tonnes faisait son entrée au CHR Haute Senne. IL s’agit ici de la pièce maitresse de l’IRM qui depuis ce lundi, examine les patients de la région. Il y a quelques mois, l’établissement sonégien répondait à un appel à projets lancé par la ministre wallonne de la santé pour l’acquisition de cette machine. Un nouvel équipement de pointe qui a été inauguré ce matin. Cette machine coûte environ 1,5 millions d’euros.
Radiologues, infirmiers, technologues s’affairent devant de nouvelles machines. Elles permettent en temps réel de lire chaque millimètre du corps du patient.
« Ca permet de faire des coupes millimétriques de toutes les parties du corps du patient. On peut faire des images 3D pour avoir une précision encore plus importante. » Olivier Opiliard, technologue.
L’IRM est un outil, beaucoup plus précis qui vient compléter l’offre déjà existante au sein du CHR. Donnant des informations sur des lésions qui ne sont pas visibles sur les radiographies standards, l'échographie ou le scanner.
« Tous les hôpitaux n’étaient pas autorisés à pouvoir exploiter l’imagerie médicale. En 2021, nous avons eu la possibilité au niveau de la région wallonne de pouvoir exploiter 6 machines supplémentaires » nous explique la directrice générale du CHR Haute Senne, Thérèse Trotti.
Et pour l’inauguration, le ministre-président du gouvernement wallon a préféré l’examen IRM au traditionnel coupé de ruban. Elio Di Rupo, est donc le deuxième patient, à avoir testé la machine.
« Une personne qui aurait un cancer, sa maladie peut être détectée avec beaucoup plus de précision. » Elio Di Rupo, ministre-président du gouvernement wallon.
Trois semaines après son installation, l’imagerie par résonance magnétique peut désormais examiner 25 patients par jour. Un réel challenge pour ces équipes, des secrétaires aux radiologues qui ont été formées il y a peu.
« Nos radiologues et ce, avant d’acquérir notre propre machine, réalisaient tout de même des examens mais de façon délocalisée. » Thérèse Trotti, directrice générale du CHR Haute Senne.
L’examen dure entre 15 et 30 minutes suivi de l’analyse des résultats transmis au médecin prescripteur.
« Le pelvis féminin, la prostate, ce sont des endroits où le scanner est un peu limité, parce qu’il n’utilise pas la même technologie, et ici, avec l’IRM on peut évaluer ces régions. »Maxime Hackx, radiologue.
Parmi les hôpitaux à avoir reçu une réponse positive à l’appel à projet, l’établissement sonégien est le premier à le mettre en fonction.
B. Maton