Carnaval ou pas ? A Haine-Saint-Pierre, la question est restée sur toutes les lèvres à défaut de connaitre la couleur du baromètre. Si celui-ci est passé au jaune, les sociétés se sont retrouvées dans l’incapacité de s’organiser faute de temps. C’est comme cela que sont apparus les Djon.nes de Sint-Pièr. Des jeunes qui ont à cœur de faire quelque chose malgré tout. Toutes les sociétés ne faisaient plus qu’une, autour d’une seule et même devise, faire la fête !
Face à l’incertitude quant à la tenue ou non des festivités, certaines sociétés n’ont pas eu le choix que de jeter l’éponge, à contrecœur.
A Haine-Saint-Pierre qui sera passé par toutes les couleurs, de l’orange le dimanche au jaune le lundi, il était vraiment difficile de se retourner à la dernière minute.
Et ce n’est pas parce qu’ils n’ont pas eu le temps de le préparer qu’ils n’avaient pas le droit de s’amuser. Les djon.nes de Sint-Pière, c’est comme cela qu’ils se surnomment, on trouvé la parade pour faire comme si de rien n’était, comme si le Covid n’était pas passé par là.
Le tout avec l’accord de l’amicale. Les jeunes, les Djon.nes ont jeté des ponts entre les différentes sociétés, toutes invitées à prendre part la fête. Si les Gilles du Fond ont profité de ces moments sans leur costume mais en sarrau, c’est un tout autre programme qui attendait ces participants.
Certains parlaient de réussite avant même d’avoir commencé. En temps de carnaval, cette dame de gille a bien du travail mais aujourd’hui, elle profite autrement.
Pour les accompagner, quelques musiciens qui n’ont pas perdu la main. Et à la question de savoir si les Djon.nes occuperont toujours une place dans ce folklore en 2023. Rien n’est fermé.
B. Maton