Dix danseuses de l'Atelier Danse Théâtre de La Louvière, se sont envolées ce jeudi pour l'Espagne. Mais ici, pas question de profiter de la mer et du soleil. Leur objectif est de participer à un concours de danse de trois jours. Elles ont emmené dans leurs bagages leurs tenues, leur bonne humeur mais surtout leur rigueur pour pouvoir se démarquer dans les différents styles proposés. La dernière répétition s'est déroulée sous nos yeux, c'était ce mercredi.
Ces élèves âgées de 8 à 16 ans, travaillent leurs chorégraphies depuis des mois sous les yeux attentifs de leurs professeurs qui les voient évoluer un peu plus chaque jour.
Elles ne sont pas arrivées à un tel niveau par hasard, c’est au terme d’un concours organisé par la Confédération Nationale de Danse qu’elles ont obtenu leur billet pour Tarragone en Espagne.
Hip-Hop, classique, Jazz, les jurés ont estimé qu’elles avaient toutes leurs chances pour rivaliser auprès d’autres écoles françaises, italiennes dans un pays où le niveau d’exigence est assez élevé.
La concurrence est rude d’autant qu’il n’y a pas que la technique qui compte. La présence scénique est un facteur à ne pas négliger.
Une véritable fierté pour l’ADT qui fêtera ses 40 ans tout bientôt et qui avait dû faire l’impasse sur la compétition avec l’arrivée du Covid.
"Avec le covid, nous avons perdu quelques membres. Certains étaient découragés. Heureusement, nous pouvons toujours compter sur ceux qui sont restés. Il y a des garçons et des filles, ils sont une soixantaine actuellement." Sylvie Libert, directrice de l'Atelier Danse Théâtre.
Des danseuses qui, faute de médaille, pourront toujours se consoler en repensant à tous ces bons moments.
B. Maton