Il n'est pas rare de voir tout autour de nous, des centres-villes qui se meurent. Le projet transfrontalier 'Commerces' a pour objectif de rendre ces coeurs urbains beaucoup plus attractifs.
14 Villes issues de France-Wallonie-Flandre, dont Soignies et La Louvière pour notre région, participent à ce projet. Le commerce de proximité est un atout majeur sur lequel elles ont décidé de s'unir pour partager leurs idées et en créer de nouvelles. Dans la cité des Loups, l'on a décidé de travailler sur trois grands axes que nous vous présentons dans ce reportage.
Parmi les commerces du centre-ville louviérois, de véritables institutions aux côtés de nouvelles enseignes. Il y a ceux qui sont sur le point de disparaitre et d'autres qui préparent leur arrivée. Un centre-ville c'est un peu tout cela à la fois. Ca bouge, ça vit, parfois un peu plus parfois un peu moins.
Il y a une réalité qui est que les commerçants n'ont pas toujours la vie facile : il y a eu les crises énergétiques, le Covid. Il reste des séquelles au niveau commercial. Ce projet Interreg est né de la volonté de soutenir les commerçants qui affrontent ces difficultés nous explique Giovanni Cirasa, responsable administratif et financier de Devllop.
Un projet et un subside pour pouvoir donner un sérieux coup de fouet à des centres-villes qui parfois se meurent. Des Villes bien souvent victimes de l'exode vers la périphérie. Un phénomène que l'on observe pas qu'ici.
C'est l'une de nos missions. On est tous impliqué dans cette action. C'est une réalité que l'on voit au quotidien. A La Louvière, c'est près de 25 % de cellules disponibles. Il y a des actions à mettre en place.
Cela passe notamment par la transmission d'entreprise qui permet comme son nom l'indique à toute personne en fin de carrière de céder les clés de son commerce et ce, tout en douceur. Et de la mettre en relation avec le repreneur.
L'idée c'est de venir avec une boite à outils que l'on mettrait à leur disposition, avec des conseils juridiques, des formulaires, des renseignements sur la meilleure manière de transmettre leur entreprise.
Ce que l'on imagine ici à La Louvière, c'est aussi la création de pop-up store transfrontalier qui mettrait en lumière des produits fabriqués en France ou en Flandre dans une cellule spécialement prévue à cet effet. Et à l'inverse de permettre aux louviérois de vendre certains articles chez nos voisins.
Troisième point sur lequel l'équipe souhaite travailler, c'est la lutte contre la vacance commerciale.
L'idée est d'aller s'inspirer, chercher des idées et de les mettre en application à La Louvière mais nous avons également de belles choses faites ici, comme les boutiques tremplins par exemple.
L'équipe dispose à présent de quatre ans pour faire bouger les choses