Chacune à leur manière, les sociétés louviéroises ont célébré la fin du Laetare, ce mardi soir. Brûlage de bosses pour certains, feu d'artifice pour d'autres, peu importe, c'est la même effervescence qui entourait les rondeaux à l'issue de trois jours de liesse populaire. Exemple, avec la société "Les Indépendants".
Clap de fin sur un Laetare qui restera, sans aucun doute, l'un des plus émouvants de ces dernières années. Le contexte particulier de cette édition a fait ressurgir des émotions collectives que seul le Carnaval, ou presque, peut procurer. Comme en témoigne Vincent Vilain, président de la Société « Les Indépendants » :
« C’était magnifique et quasiment inespéré. Surtout avec ce qui s'est passé il y a une semaine. Franchement, c'était rempli d’émotions. Je n'ai jamais connu ça de ma vie. On fait le Caranaval parce que ça fait partie de notre vie. On nait, on se marie et on meurt en tambour. C'est ça La Louvière et la région du Centre. C'était important de faire le carnaval. »
A quelques heures du terme des festivités, ce bilan était unanime tant auprès des Gilles, que des familles et musiciens. Frédéric Rouzé est le chef de batterie des Indépendants. Il savoure le moment :
« On n’a pas eu beaucoup de temps pour préparer le Laetare. Mais ça s’est bien déroulé pour la batterie et la musique. On retrouve notre folklore ! »
Que ce soit à travers le brûlage des bosses, un rondeau ou un feu d'artifice, c'est toute la communauté folklorique qui s'est rassemblée pour célébrer, encore une fois, la force des liens qui unissent ses membres, à l'image de chaque instant de ce Laetare 2022.
N. Elet