La levée de l’obligation du port du masque notamment dans les écoles est entrée en vigueur ce lundi. Une mesure fort attendue par beaucoup de personnes pour lesquelles il représentait une véritable contrainte. Alors comment ce droit au démasquage a-t-il été accueilli ? C’est ce que nous allés voir dans une école secondaire et une boulangerie du Roeulx.
Première récré de la rentrée à l’institut Saint Jospeh du Roeulx et pour la première fois depuis près de deux ans, on ne risque pas un appel à l’ordre pour mauvais ou non-port du masque. Pour la prof de science, Fanny Royale, cela procurera plus de confort mais aussi plus efficacité.
« Je fonctionne beaucoup avec le visage pour me faire respecter. Évidemment, l'intonation joue beaucoup aussi. On s'épuise moins au niveau de la voix. C'est nettement plus agréable. Concrètement, au niveau du langage non verbal, c'est hyper important avec les élèves. »
Dans cette classe de deuxième, plusieurs élèves ont préféré malgré tout garder le masque même s’il n’est plus obligatoire. Mais pour la plupart de ces ados, la levée de l’obligation est une excellente nouvelle et pas seulement parce qu’elle est due à une amélioration de la situation sanitaire.
« C'est bien parce que j'avais des boutons sur le visage à cause du masque. Et du coup, je n'en aurai plus. »
« Ca faisait très bizarre parce que j'avais l'impression d'avoir oublié quelque chose. »
« J'étais contente parce que j'aime bien montrer mon visage aux gens, alors c'est un peu comme avant. »
A quelques pas de là, dans la boulangerie, la mesure a été particulièrement appréciée. Fini les longues journées à servir avec un masque des clients masqués.
Quelques-uns n’avaient cependant pas encore délaissé cet accessoire qui nous accompagne depuis trop longtemps. Par habitude ou par prudence.
Mais le sentiment général était que la fin de l’obligation marque un heureux espoir retour vers la vie d’avant.
« Il était temps quand même que ça se termine. Mais c'est surtout pour les vendeurs et les vendeuses que ça va faire du bien. »
« Franchement, ça fait du bien. On respire, on revit. Mais la première chose que j'ai pensé en arrivant au travail, c'est mon masque. Mais bon, voilà, il faut s'y refaire et ce n’est pas plus mal. »
Et tous sont heureux d’avoir enfin eu droit au sourire non masqué de la boulangère !