La première période d'inscription pour la première année secondaire s'est achevée le 16 février dernier et plusieurs écoles de la région affichent déjà complet. Plusieurs enfants sont donc inscrits sur liste d'attente et risquent de ne pas rejoindre leur premier choix d'école.
La rentrée scolaire n'aura lieu que dans quelques mois, mais le DOA Saint-Vincent affiche déjà complet. Ici, 42 élèves espèrent encore rejoindre l'établissement dès la rentrée prochaine, mais certains devront se tourner vers leur deuxième ou leur troisième choix d'école, une situation difficile à gérer pour l'établissement.
Je suis très peinée pour les familles ! Affirme Christina Tromeur, directrice du DOA Saint-Vincent. Quand les familles vous font confiance et montrent qu'elles veulent inscrire leurs enfants dans votre établissement, ça nous met mal à l'aise de ne pas satisfaire leurs attentes à cause du manque de place.
Des décisions indépendantes des établissements scolaires
Même son de cloche du côté de l'Institut Sainte-Marie de La Louvière où une quarantaine d'élèves sont, eux aussi, dans l'attente. Certains fréquentent d'ailleurs le même établissement primaire, mais ne sont pas assurés pour autant de se retrouver à l'institut puisque les attributions ne sont pas gérées par l'école, mais par des règles décrétales basées sur plusieurs paramètres.
C'est un indice composite par enfant qui définit où ira l'enfant, pas l'école, et cet indice agrège plusieurs éléments comme la distance, l'indice socio-économique des quartiers et tout ça fait que des enfants sont sur liste d'attente, mais eux n'y peuvent rien, les résultats scolaires n'entrent pas en compte ! Précise José Montero, directeur de l'Institut Sainte-Marie de La Louvière.
"Certaines caractéristiques sont prioritaires sur les autres"
Huit éléments sont donc pris en compte par ce décret pour définir l'ordre des futurs élèves dans la liste d'inscriptions. Et même si la distance entre le domicile et l'établissement et l'immersion linguistiques sont des données importantes, d'autres éléments peuvent rendre une candidature prioritaire.
Les fratries sont prioritaires et cette année, on a un boum d'inscription à ce niveau-là. Constate Christina Tromeur. D'autres cas sont prioritaires, comme les enfants placés par le juge, ou les enfants qui ont un parent qui preste dans l'établissement, par exemple.
Et pour les parents dont les élèves sont sur liste d'attente, pas de panique, puisque d'ici la fin de l'année scolaire, plusieurs éléments peuvent encore jouer un rôle dans l'attribution des écoles.
Certains élèves n'auront pas leur CEB et donc quitteront leur place dans les listes et laisseront la place aux autres élèves et cette année, pour la première fois depuis six ans, je vais créer une classe supplémentaire pour absorber une partie de la liste d'attente. Conclut José Montero.