Après deux années en demi-teinte, la journée des femmes s’annonce en fanfare à La Louvière car il s’agira plutôt du mois de la femme en réalité. Des événements, des spectacles, des activités se dérouleront tout au long du mois sous le titre de « Coups de gueule de louves ». Un petit déjeuner autour de la charge mentale a déjà lancé le programme, le reste débutera dès lundi prochain, veille du jour J. Nathalie Roland, Nicolas Arias Arenas.
C’est à l’initiative du Conseil Consultatif louviérois pour l’Egalité Femmes – Hommes que s’organiseront les manifestations dédiées à la femme et à ses droits. Un 8 mars qui s’étendra du 7 au 22 mars en vérité. Il faut dire que le CCLEFH regroupe pas moins de 20 asbl, institutions, syndicats ou compagnies y compris la ville de La Louvière. Chacune propose une activité, le choix est donc varié entre culture et militantisme.
"On a cherché des solutions pour proposer quand même des activités avec les conditions sanitaires et les restrictions. C'est pour ça qu'il y a pas mal d'activités tout au long du mois."
Les groupes organisateurs sont parfois actifs sur plusieurs régions ou sont des associations invitées, ce qui permet de donner plus d’ampleur à leur action.
"Par exemple Bruzelle qui notamment récolte des serviettes hygiéniques pour les personnes dans le besoin."
Des spectacles, des films, des débats, une exposition venue des Etats-Unis intitulée « Ce que je portais ce jour-là » sur la tenue des femmes lors d’un viol, des ateliers, des manifestations aussi, la visite du planning familial des FPS, la liste est longue autant que celle des participantes.
"La journée du 8 mars sera plus politique avec des discours, des chants militants, des témoignages et il y a aussi le côté plus culturel qui nous est proposé par Central."
Six mois de travail, de réunions et d’échanges sont nécessaires au CCLEFH pour mettre sur pied un événement comme ce « Coups de gueule de louves ». Le programme détaillé est bien visible sur le site lalouviere.be