Depuis bientôt deux ans, poussent de drôles de petites roulottes dans une prairie de Soignies. A la fois en pleine campagne et à un jet de pierre du clocher de St Vincent, ces habitats insolites attirent l’œil des promeneurs. Nous avons voulu en savoir plus sur ce qui semble être un projet destiné aux touristes et pourquoi pas aux sonégiens en mal de verdure et de sérénité. Nathalie Roland, Thomas Jadin.
Ici, en mode tiny house, un gîte avec tout le nécessaire, là un autre en construction, le plus petit est un sauna, à côté un jacuzzi, tout près un étang bientôt terminé et encore un chalet qui une fois fini accueillera une douche, un espace commun. Et nous n’aurons pas encore fait le tour d’une série de projets en devenir que ce couple rêve de mettre en place d’ici un an ou deux. L’objectif à terme de ces deux pompiers à la ville de Bruxelles, changer de vie, même si le covid a quelque peu bousculé le calendrier.
"On est partis sur un projet de ferme pédagogique, notamment avec les vaches Highland, et puis des gîtes comme ceux-ci pour que les gens puissent dormir sur place."
"Comme on travaillait dehors on a eu beaucoup de contacts avec des gens super, vraiment dans le coin c'est très très chouette. On a envie d'aller vers les gens, de leur montrer les produits du terroir, de faire des collaborations avec des producteurs du coin et de rassembler dans notre ferme, de faire des dégustations notamment avec les propositions d'un traiteur voisin."
Cette maison façon hobbit habitat, était au départ destinée à être une champignonnière.
"Les conditions n'étaient pas réunies, donc on va en faire une chambre d'hôtes aussi."
Les bâtiments de la ferme n’en sont qu’au début de leur réhabilitation mais ils feront partie de l’ensemble, y compris une habitation pour nos deux entrepreneurs.
"On cherchait un style vraiment avec un côté fermier, on a regardé des dizaines de tiny houses et on est tombés sur ce modèle tout à fait exceptionnel en Lituanie."
"Un voisin nous a proposé un champ qu'il ne cultivait pas pour planter des lavandes. De fil en aiguille, avec l'aide de plein de gens, on a quand même planté 1.650 plants. A présent il y en a aussi qui viennent désherber, parce que c'est beaucoup de travail."
Le couple se sent également très soutenu par la ville de Soignies et par son ADL. Bien sûr, l’ensemble du projet ne sera pas sur les rails cette année mais l’un des gîtes et peut-être même les deux attendront leurs premiers vacanciers cet été. Déjà, quelques sonégiens rêvent de prendre cette parenthèse à deux pas de chez eux.