La gare de Neufvilles est désormais propriété de la ville de Soignies. Le projet lancé il y a a 4 ans s’est concrétisé pour la somme de 75 mille euros, reste maintenant à avancer sur une rénovation qui concernera une partie du quartier, dont la place. Un auteur de projet doit bientôt être désigné, Nathalie Roland nous en dit plus sur des images de Pascal Auvertus.
Inaccessible depuis des années, la gare de Neufvilles risquait la démolition. Le bâtiment est encore en excellent état et la ville de Soignies entame donc les démarches en vue de son acquisition. Longues les démarches… enfin, à la veille de la signature de l’acte, la commune s’apprête à lancer un projet qui va au-delà du bâtiment pour englober les alentours.
« 138 m² au rez-de-chaussée, 138m² à l’étage, il y a aussi des combles qu’on peut utiliser. C’est un bâtiment qui demande un rafraîchissement mais qui est beau. » « On voudrait voir aussi avec les riverains : qu’est-ce qu’ils ont envie d’avoir comme projet à côté de chez eux. »
Une première affectation est évoquée malgré tout : l’étage serait dédié au logement, le rez-de-chaussée pourrait devenir un espace communautaire. Mais la place est également concernée.
« Elle est restée dans son jus mais il y a moyen d’aménager cet espace pour que ce soit plus convivial. »
Une somme d’environ 120.000 € a déjà été estimée pour l’auteur de projet, ensuite, selon l’affectation choisie, la ville cherchera un subside ou travaillera sur fonds propres.
« L’acquisition nous revient à 75.000 €, pas de subsides pour cette acquisition.» « On parle quand même d’une rénovation de place et d’une rénovation de bâtiment, c’est quand même un budget important. »
L’ensemble des travaux pourrait être estimé à 1 million 250 mille €.
Si la partie logement se confirme, la ville sera attentive au citoyen précarisé ou en transit. La bourgmestre le rappelle à plusieurs reprises, la parole est d’abord donnée aux riverains qui seront rapidement contactés par l’auteur de projet qui, lui, sera désigné avant la fin de cette année espère-t-on.
N. Roland